Le Journal de Montreal

Barriault fait le saut en UFC

Le combattant québécois de 28 ans signe un contrat de quatre combats qu’il entamera dès 2019

- STÉPHANE CADORETTE

QUÉBEC | À chacun de ses derniers combats, Marc-André Barriault répétait que son accession à l’UFC n’était qu’une question de temps. Hier, le combattant a confirmé que le temps était enfin venu, lui qui a paraphé une entente de quatre combats avec la plus prestigieu­se organisati­on d’arts martiaux mixtes au monde.

Barriault, qui montre une fiche de 11-1 avec 8 K.-O. sur la scène des arts martiaux mixtes, fera ses débuts à une date à déterminer, en 2019. L’athlète de 28 ans, né à Gatineau et installé à Québec depuis huit ans, en a fait l’annonce dans sa cour au Centre Vidéotron. L’entente avec l’UFC prévoit qu’à partir de son premier combat, Barriault complétera ses engagement­s à l’intérieur de 20 mois.

« Je suis content de pouvoir annoncer ça en grand. Finalement, on l’a eu ! C’est un grand jour. La cage de l’UFC, je suis fait pour être là-dedans », a réagi le combattant avant d’apposer sa signature au bas du précieux document.

Pas peu fier de lui remettre sa première casquette et ses premiers gants à l’effigie de l’UFC, celui qui joue son rôle d’agent sur une base intérimair­e, Stéphane Patry, n’a pas tari d’éloges envers lui. Le promoteur de l’organisati­on TKO, avec laquelle Barriault détient deux ceintures et une fiche immaculée en six combats, l’a épaulé dans son cheminemen­t.

« Pour moi, Marc-André devient déjà le meilleur combattant québécois actuelleme­nt en UFC, compte tenu de la situation pas claire impliquant Georges St-Pierre », s’est-il avancé.

PATIENCE RÉCOMPENSÉ­E

Dans les derniers mois, Barriault a maintes fois mentionné qu’il se sentait mûr pour le grand circuit. Sa patience aura été récompensé­e puisqu’il se joint à l’organisati­on par la grande porte, sans traitement préférenti­el ou quelque forme de concours pour profiter d’un raccourci.

« C’est l’accompliss­ement de tout ce qu’on a travaillé depuis plusieurs mois et années, surtout depuis ma signature chez TKO. J’y croyais que j’allais m’y rendre avec la plate-forme qu’on avait entre les mains. J’étais destiné pour m’y rendre. Je savais qu’il y avait un processus à respecter. J’ai fait confiance à Stéphane, avec ses relations », a soupiré celui qui conservera néanmoins son emploi à temps partiel.

« Je suis conscient que ça peut aller très bien comme ça peut aller moins bien avec les blessures ou peu importe. S’il arrive quelque chose, je ne tomberai pas de trop haut », a-t-il sagement dit.

EN FÉVRIER AU BRÉSIL ?

Pour l’instant, aucune discussion substantie­lle n’a eu lieu avec les bonzes de l’UFC pour cimenter une date pour un premier combat. Barriault ne cache pas qu’il aimerait monter dans l’octogone au Brésil, en février, peu de temps avant son anniversai­re.

Peu importe quand aura lieu son premier rendez-vous, celui qui combattra chez les 185 livres entend conserver la même personnali­té discrète qui détonne avec certains combattant­s plus flamboyant­s de l’UFC.

« Ma carte est celle de l’authentici­té. Je ne suis pas quelqu’un d’autre. Quand la cage se referme, c’est là que “Powerbar” la bête se fait aller et c’est là que ça va payer », a-t-il promis.

 ?? PHOTO STEVENS LEBLANC ?? Devant plusieurs de ses proches venus au Centre Vidéotron pour savourer le grand jour, Marc-André Barriault a signé le contrat qui fait officielle­ment de lui un membre en règle de l’UFC.
PHOTO STEVENS LEBLANC Devant plusieurs de ses proches venus au Centre Vidéotron pour savourer le grand jour, Marc-André Barriault a signé le contrat qui fait officielle­ment de lui un membre en règle de l’UFC.

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