Des perquisitions, puis plus rien
√ Les enquêteurs de l’UPAC soupçonnent Roche d’avoir contourné les règles pour obtenir un contrat de réfection de la côte Surprise, un tronçon de la route 132 dans la région. La municipalité avait donné ce contrat de gré à gré à Roche. Le projet avait été lancé par Georges Mamelonet alors qu’il était maire de Gaspé (2003-2008).
√ Des documents de l’UPAC obtenus par notre bureau d’enquête démontrent aussi que les enquêteurs soupçonnent Roche d’avoir illégalement contribué à la caisse électorale de M. Mamelonet, élu député libéral provincial en 2008, de même qu’à celle du député des Îles-de-la-Madeleine, Germain Chevarie. Roche aurait aussi sollicité d’autres firmes de la région afin qu’elles contribuent au financement politique. M. Mamelonet est décédé d’un accident de la route en 2015. Même si M. Mamelonet et M. Lescelleur sont aujourd’hui décédés, il n’est pas possible de savoir si l’UPAC avait d’autres personnes dans sa ligne de mire à Percé.
√ Le Devoir rapportait en 2014 que l’ancien directeur général et ex-maire suppléant de Percé, Mario Cloutier, avait également été rencontré par l’UPAC. M. Cloutier a depuis quitté Percé. Il n’a pas été possible de lui parler. √ L’actuel directeur général de Percé, M. Ghislain Pitre, affirme à notre Bureau d’enquête que depuis les perquisitions, la municipalité n’a plus entendu parler de l’UPAC.
Où en est-on ?