Projet de documentaire sur Lucien Francoeur
Le poète et rocker Lucien Francoeur fera l’objet d’un documentaire qui sera réalisé par Marie-Julie Dallaire et produit par le réputé cinéaste Yves Simoneau, a appris Le Journal.
Ce projet de film qui remonte à plusieurs années pourrait être tourné dès l’an prochain. La cinéaste Marie-Julie Dallaire (Cosmos, Notre père )se plongera bientôt dans l’écriture du scénario. Elle pourra compter sur l’entière collaboration de Lucien Francoeur qui a célébré ses 70 ans en septembre dernier et qui est, semble-t-il, très motivé par le projet.
« Lucien piaffe d’impatience à l’idée de voir ce film se concrétiser enfin, indique le producteur Yves Bisaillon qui chapeaute le projet avec sa boîte de production Fata Morgana.
« On veut faire un documentaire qui mettra en valeur les multiples facettes de Lucien, du personnage de scène au poète en passant par l’ancien prof et l’animateur de radio. L’idée est d’essayer de saisir l’âme et la poésie du personnage iconoclaste que représente Francoeur. Il est une icône de la culture populaire au Québec et on veut lui rendre hommage. »
IMAGES INÉDITES
Le cinéaste Yves Simoneau (Dans le ventre du dragon, Pouvoir intime) participera au projet à titre de producteur exécutif. Simoneau souhaitait déjà depuis longtemps tourner un film sur Francoeur, mais comme il manquait de temps, il a décidé de faire équipe avec les gens de Fata Morgana.
« Simoneau a déjà tourné des images de Francoeur sur scène il y a plusieurs années à l’hôtel Iroquois. Ce sont des images inédites qu’on pourrait utiliser. Il existe évidemment beaucoup de vidéos et d’images d’archives de Francoeur, mais on veut justement éviter de faire un simple collage d’images d’archives. On veut porter un regard plus large sur le personnage et sa poésie. »
Le producteur espère d’ailleurs pouvoir rejoindre un large public puisqu’il vise à la fois une sortie sur grand écran et une diffusion à la télévision.
Par ailleurs, soulignons qu’un autre documentaire, intitulé Francoeur : exit pour nomades, a déjà été consacré à Lucien Francoeur au début des années 1990.