Un Salon du livre plus politique
Le 41e Salon du livre de Montréal (SLM) s’est achevé lundi en comptabilisant un achalandage en hausse par rapport à 2017 – avec 120 000 visiteurs accueillis cette année, versus 119 000 l’an dernier – et en s’enorgueillissant d’avoir intéressé la classe politique comme jamais.
Les organisateurs étaient encore en train de vider le hall d’exposition de la Place Bonaventure, hier en début d’après-midi, quand l’Agence QMI a joint Olivier Gougeon, directeur général du Salon du livre de Montréal, qui bouclait son premier mandat dans cette fonction.
Parmi les fiertés exprimées par le nouveau manitou de la foire du livre : être parvenu à attirer beaucoup de politiciens. Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications, Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation, Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration , Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine canadien, et l’ex-premier ministre du Canada Jean Chrétien, passé pour une séance de dédicaces de son livre Mes histoires, sont tous allés bouquiner au Salon.
Jamais, a insisté Olivier Gougeon, le SLM n’avait fait se déplacer autant de politiciens dans le passé. C’était d’ailleurs un désir assumé du directeur général et de son conseil d’administration de marier véritablement les univers littéraire et politique le temps d’un week-end.
SACS DE PLASTIQUE
Seuls quelques kiosques fournissaient aux acheteurs des sacs en tissu pour leurs achats. Un fait qu’Olivier Gougeon n’a pas nié, mentionnant néanmoins que les sacs utilisés au SLM étaient de plus de 50 microns et, donc, autorisés par la Ville de Montréal. Dans les prochaines années, les gens pourraient être invités à apporter leurs propres sacs pour traîner leurs livres. « Le Salon a amorcé un virage vert, a noté le directeur. Mais il ne l’a certainement pas complété… » D’ailleurs, SLM évitait, cette année, de distribuer des bouteilles d’eau, sauf pour les « cas exceptionnels ».
LA NEIGE NUIT
L’effet de l’entrée gratuite pour tous, le mercredi – une nouveauté qui a permis de doubler l’assistance du Salon lors de la première journée, comparativement à l’année précédente – a été amoindri par une baisse de fréquentation « assez significative » le vendredi. « À cause de la neige », a précisé Olivier Gougeon.