Le Journal de Montreal

Erik Guay accroche ses skis

Ébranlé par la blessure d’un coéquipier

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AGENCE QMI | Malgré de nombreuses blessures qui l’ont tenu à l’écart des pentes, Erik Guay est toujours revenu en force et a réussi à s’établir, au fil des ans, comme le plus grand skieur canadien de l’histoire. Voici quelques-uns de ses plus grands faits d’armes.

Champion du monde du super-G

En février 2017, une dizaine de jours après avoir lourdement chuté à Garmisch-Partenkirc­hen, Erik Guay crée la surprise en enlevant le titre mondial du super-G à Saint-Moritz, en Suisse. À 35 ans, il devient le skieur le plus âgé à triompher aux championna­ts du monde. Il devient également le premier champion du monde canadien de l’histoire au super-G. Son coéquipier Manuel Osborne-Paradis, troisième, l’accompagne sur le podium.

Autre podium à Saint-Moritz

Quatre jours après son triomphe au super-G, Guay confirme son retour en force sur la scène internatio­nale en enlevant la médaille d’argent de la descente à Saint-Moritz. Il devient ainsi le premier Canadien à gagner deux médailles dans les mêmes championna­ts du monde. Ces deux podiums pour le moins inattendus surviennen­t trois ans après sa dernière victoire en Coupe du monde. Il avait ensuite dû faire l’impasse sur la saison 2014-2015 pour se remettre d’une opération au genou gauche.

Un premier titre mondial

L’athlète de Mont-Tremblant atteint le sommet pour la première fois en 2011 à Garmisch-Partenkirc­hen en s’adjugeant le titre de champion du monde de descente. Il succède ainsi à son compatriot­e John Kucera, champion en titre de la spécialité. L’exploit est grand pour le jeune Québécois, qui avait dû faire l’impasse sur les Coupes du monde de Kitzbuhel et de Wengen quelques semaines plus tôt en raison d’une blessure à un genou.

Le globe de cristal du super-G

En mars 2010, la victoire d’Erik Guay au super-G de la Coupe du monde de Garmisch-Partenkirc­hen lui permet de mettre la main sur le petit globe de cristal de la spécialité. Il lui faudra ensuite attendre sept ans avant de savourer à nouveau la victoire au super-G, ce qu’il réussit à faire aux Mondiaux de Saint-Moritz.

Une menace constante

Au cours de sa carrière, Guay a été une menace constante en Coupe du monde. Il y a remporté 25 médailles et est devenu le Canadien le plus titré de l’histoire au sein du grand cirque blanc. Sa première médaille en Coupe du monde, il l’a remportée en descente en sol canadien, en 2003, à Lake Louise. La seule chose qui manque à son illustre palmarès est un podium olympique, mais il est passé bien près. Quatrième du super-G aux Jeux de Turin, en 2006, il termine ensuite cinquième lors des deux épreuves de vitesse des Olympiques de Vancouver, en plus de finir 16e au slalom géant. À Sotchi, en 2014, il se classe 10e en descente et ne complète pas sa course au super-G. Une blessure au dos survenue lors de la descente de Val Gardena en 2017 l’empêche de participer aux Jeux olympiques de 2016 à Pyeongchan­g.

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 ??  ?? Erik Guay avec sa médaille d’or remportée au super-G des championna­ts du monde de 2017. PHOTO D’ARCHIVES
Erik Guay avec sa médaille d’or remportée au super-G des championna­ts du monde de 2017. PHOTO D’ARCHIVES
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Après s’être adjugé le globe de cristal du super-G en 2010, Erik Guay a affiché son sourire le plus éclatant. PHOTO D’ARCHIVES
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L’homme aux 25 podiums a annoncé sa retraite hier. PHOTO USA TODAY
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Le skieur de Mont-Tremblant a savouré l’or après s’être imposé en descente, aux Mondiaux de 2011. PHOTO D’ARCHIVES

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