Merci, Catherine !
Ah ! comme Catherine Dorion m’a fait plaisir mercredi dernier.
Dans le fond, elle et moi partageons la même vision des choses. Oui, oui. J’irais jusqu’à dire que la députée solidaire a fort bien défendu la position des gens qui militent pour un 3e lien à Québec, ou pour tout autre projet de développement routier.
LOGIQUE
Si certains ont pu remettre en doute la pertinence de s’attarder au type de véhicule de la nouvelle vedette de la politique québécoise, il n’en demeure pas moins que la discussion entourant ce fait plutôt anecdotique aura apporté un éclairage fort intéressant. Questionnée par les journalistes parlementaires, la députée de Taschereau a essentiellement affirmé qu’elle n’avait pas le choix d’avoir une voiture. Que certaines circonstances pouvaient l’obliger à devoir se déplacer avec celle-ci, plutôt qu’à pied ou encore en transport en commun. Et ce, même si elle habite dans le comté où se trouve son lieu de travail. Entre vous et moi, c’est logique, non ?
VRAIE VIE
Évidemment, il faut noter au passage la cassure avec la fermeté du discours pur et dur traditionnel de QS, mais n’empêche que par sa candeur, Catherine Dorion a dit tout haut ce que les solidaires n’oseraient habituellement même pas dire tout bas. Elle a expliqué qu’au-delà de la vertu, il y a la vraie vie.
Moi, comme des centaines de milliers de citoyens, je ne peux pas me déplacer sur une base régulière en transport en commun. La famille, les horaires, les déplacements nombreux et la distance. Tous des éléments qui font en sorte que je dois prendre mon véhicule et qu’une grande partie de ma qualité de vie dépend de ma capacité à ne pas enfant-de-chienniser mes journées dans le trafic.
Oui, je veux aider la planète et diminuer mon empreinte, notre empreinte. Mais il y a aussi les impératifs de la vie, et ça, Catherine Dorion le comprend. Hallelujah !