Dmitry Bivol veut des combats d’envergure
ATLANTIC CITY | Fort de sa victoire convaincante contre Jean Pascal, Dmitry Bivol aimerait passer à la vitesse supérieure au cours de la prochaine année.
« Je suis prêt à affronter n’importe qui et je veux de gros combats, a mentionné le champion WBA des mi-lourds lors de sa conférence d’après-combat. Je veux plus qu’une ceinture. Pour ce combat-ci, j’aurais voulu avoir Eleider Alvarez comme adversaire, mais bon, ça n’a pas fonctionné. »
Bivol pourrait revenir sur le ring au printemps 2019, mais ce ne serait pas un duel d’unification. Eleider Alvarez doit affronter Sergey Kovalev à l’occasion d’une revanche en février. Adonis Stevenson se mesure à Oleksandr Gvozdyk la semaine prochaine à Québec. Pour ce qui est d’Artur Beterbiev, il devrait se frotter à Joe Smith fils en février.
Étant donné que tous les autres champions sont déjà occupés, le Russe pourrait se rabattre sur son aspirant obligatoire, Badou Jack. D’ailleurs, le protégé de Floyd Mayweather fils a fait savoir sur les réseaux sociaux qu’il était intéressé à croiser le fer avec le champion WBA des 175 lb.
S’il passe ce test avec succès, Bivol pourrait se mesurer au gagnant du deuxième duel entre Alvarez et Kovalev l’automne prochain. C’est le scénario idéal pour lui et sa promotrice Kathy Duva.
« Je crois qu’Alvarez a 60 % des chances de remporter cette revanche », a affirmé Bivol lorsqu’interrogé à ce sujet.
Le pugiliste de 27 ans ne veut pas changer de catégorie, mais il a dit qu’il serait capable de faire le poids des super-mimoyens (168 lb).
« Je peux me battre dans cette division. Vendredi matin, avant la pesée, j’ai même pu déjeuner, a-t-il raconté. Par contre, ce n’est pas ce que je désire pour le moment. »
DU RESPECT POUR PASCAL
Bivol a reconnu qu’il avait été prudent par moments durant l’affrontement contre Pascal.
« J’ai senti sa puissance à quelques reprises, mais je savais à quoi m’attendre de sa part en raison de nos séances d’entraînement de 2016, a indiqué le champion. Je dois reconnaître que Pascal était plus tough que je le croyais.
« Je suis heureux qu’il ait accepté ce combat. C’est un ancien champion du monde qui est coriace. J’ai acquis beaucoup d’expérience lors de ce duel et je lui dois ça. »
Lors des premiers assauts, Bivol semblait bien placé pour passer le knockout au Québécois, mais il n’a pas été en mesure de le faire.
« J’aurais aimé imiter Sergey Kovalev, a-t-il ajouté. Toutefois, un boxeur comme Eleider Alvarez n’a pas réussi non plus. C’est ça la boxe parfois. »