Les fétides
Êtes-vous dédaigneux ? Est-ce que le cheveu sur la soupe vous lève le coeur ? Moi, pantoute. Probablement parce que j’ai déjà eu deux restos, je comprends que des accidents ou des erreurs peuvent survenir. Là où le bémol me buzze le bât qui blesse le nerf asiatique, ce sont mes déductions naturelles.
Si le plancher du resto ou du resto-bar est crotté, pourquoi celui de sa cuisine serait propre ?
S’il y a négligence dans la salle des toilettes, pourquoi ce serait spic and span dans les frigos ?
Si les pitons de la caisse sont noirs de crasse, pourquoi les ustensiles de la cuisine seraient impecs ?
Sur le site du ministère de l’Alimentation du Québec, il y a le répertoire des établissements malpropres et nous, dans Le Journal, on publie régulièrement les noms et adresses des contrevenants.
Qui recommencent sous un autre nom ou un nouveau numéro.
PARFUM D’AMOUR
Crottes de souris et de rats, coquerelles, frigo à la mauvaise température, surfaces de travail crasseuses et amoncellement de vidanges dans la ruelle... C’est le rodéo des salauds.
Dès que j’entre dans un resto, je suis incapable de me retenir et, sans même y penser, je cherche la guenille sale sur le comptoir, j’inspecte les ongles du personnel et s’il y a déjà une tache de soupe sur la nappe de ma table, non, je ne partirai pas.
Mais je saurai où je suis et probablement pour la dernière fois.
Moi je dis que la meilleure odeur dans un restaurant, c’est celle du respect et de l’amour de la profession.
EN SUS
Si on mange des céréales en boîte, est-ce que boîte prend un accent circornflakes ?
L’humain coupe des arbres pour faire du papier sur lequel il écrit qu’il ne faut pas couper les arbres.
Demain, des vents de 80 km/h… sauf dans les zones scolaires.
Si Doug Ford veut aller faire du camping, on fournit le propane.
Il y a des gens qui dégoûtent même quand il ne pleut pas.
À DEMAIN
All dressed pas de microbe. Merci.