« Il n’avait pas l’air dépassé » – Claude Julien
Claude Julien s’attendait à utiliser beaucoup Shea Weber, malgré une absence de près d’un an. Toutefois, il n’aurait pas cru l’envoyer sur la patinoire au-delà de 25 minutes.
« Il aurait dû jouer autour de 23 minutes. Il a passé les deux dernières minutes sur la patinoire (alors que Carey Price avait été retiré au profit d’un sixième joueur). C’est ce qui a augmenté son temps d’utilisation », a expliqué l’entraîneur du Canadien.
De ces 25 minutes, 3 min 44 s ont été disputées avec l’avantage d’un homme. De plus, le capitaine du Canadien a pratiquement écoulé la totalité de la seule infériorité numérique du Canadien (1 min 26 s).
« Il nous a donné de bonnes minutes. Il n’avait pas l’air dépassé par la vitesse du jeu ni épuisé. C’était son premier match en près d’un an, tu voyais qu’il y avait un peu de rouille. Mais ce sont des choses qui vont s’améliorer. »
HUDON ET LEHKONEN INQUIÈTENT
Si Julien s’est montré somme toute satisfait du travail de Weber, il n’a pas caché une certaine inquiétude à propos de la faible contribution offensive d’Artturi Lehkonen et de Charles Hudon.
« Lehkonen devrait avoir plus que deux buts. Hudon aussi devrait en avoir marqué plus. On espère qu’ils vont débloquer », a-t-il indiqué.
« Tu ne peux pas te fier qu’à la contribution de deux trios, a-t-il ajouté. La quatrième unité nous donne de bonnes présences, du temps en zone offensive. Le troisième trio, j’espère, pourra nous en donner un peu plus. »
Julien a pris soin de rappeler l’absence de deux attaquants.
« Il ne faut pas oublier qu’il nous manque (Joel) Armia et (Paul) Byron. Ils viendront stabiliser notre attaque. »
POINTS PRÉCIEUX
Sauf que les cinq revers consécutifs du Tricolore ne peuvent être attribuables à des joueurs de soutien, surtout lorsque 49 tirs atteignent le filet adverse. Hier soir, les canons du Canadien ont raté quelques excellentes occasions de marquer.
On n’a qu’à penser à Jonathan Drouin, qui a vu Trevor van Riemsdyk lui voler un but certain en étirant son bâton sur la ligne rouge des buts.
« On perd de précieux points. C’est ce qui fait le plus mal quand tu vois les chances qu’on a eues. Présentement, ça nous rattrape. C’est frustrant », a indiqué Julien.