L’analytique, un outil à considérer
Pour gravir les échelons jusqu’à la Ligue nationale de hockey, il faut savoir ajouter certaines cordes à son arc. C’est ce qu’a fait Frédéric Lemay en s’intéressant à l’analytique.
« Tu ne peux pas juste te spécialiser à faire ça et te fier uniquement là-dessus », a toutefois indiqué le directeur des opérations hockey du Beast de Brampton.
« L’analytique, c’est un bon outil, mais ce n’est pas une science exacte. Si un rapport de recruteur dit quelque chose sur un joueur et que certaines statistiques avancées en viennent à une conclusion similaire, c’est là que ça devient intéressant. Moi, c’est plus comme ça que je vois ça. »
UNE ÉTAPE À LA FOIS
En plus de ses expériences au sein de différentes équipes professionnelles, Lemay a aussi travaillé brièvement pour l’entreprise ontarienne Stathletes, d’où provient le directeur général des Coyotes de l’Arizona John Chayka.
« Il y a une vague de gars qui ont commencé dans l’analytique présentement dans la Ligue nationale, a fait remarquer Lemay, en ajoutant le nom de Kyle Dubas, directeur général des Maple Leafs. C’est un élément qui est considéré par les équipes. »
S’il compte lui-même poursuivre sa carrière dans le milieu du hockey professionnel, Lemay sait qu’il devra franchir une étape à la fois.
« J’aimerais un jour obtenir un emploi à temps plein dans la Ligue américaine, peutêtre comme responsable de la vidéo, et éventuellement c’est sûr que je souhaiterais aller dans la Ligue nationale », a mentionné Lemay, qui trouve néanmoins son bonheur présentement avec le Beast.