Le Journal de Montreal

Elle meurt sur son balcon avec son chien

La police enquête sur ce décès considéré suspect

- ALEX DROUIN

SHERBROOKE | Le cadavre d’une femme de 58 ans de l’Estrie a été découvert sur son balcon lundi en soirée.

Les propriétai­res du logement, Roméo Lussier et Line Dubois, ont découvert le corps de Guylaine Paré.

Son petit chien, Jazz, était à ses côtés et ne voulait pas quitter sa maîtresse quand les policiers sont arrivés, selon Marie-Michèle Bourque, une voisine et amie de la défunte.

Les policiers affirment qu’il s’agit d’une mort suspecte. Une autopsie sera pratiquée pour déterminer la cause exacte du décès.

SUR LE BALCON

Les propriétai­res s’étaient rendus à l’appartemen­t de la victime au 125, rue Notre-Dame, à Bromptonvi­lle, puisque Mme Paré n’avait pas payé son loyer du mois de décembre et ne répondait pas au téléphone, ce qui n’était pas dans ses habitudes.

Lorsqu’ils sont arrivés dans la cour de l’édifice de quatre logements, ils ont vu la voiture de la victime ainsi que de l’éclai- rage dans l’appartemen­t. Ils ont découvert le corps de leur locataire sur le balcon, vêtue seulement d’une petite culotte. La porte était entrouvert­e.

Marie-Michèle Bourque, une voisine, connaissai­t la victime depuis environ cinq ans.

« D’après moi, ça faisait quelques jours qu’elle était là », a estimé Mme Bourque. Selon elle, le corps n’avait pas de traces de violence.

MORTE GELÉE ?

La victime se rendait régulièrem­ent sur son balcon pour fumer.

« Elle s’est peut-être enfargée dans le tapis, car elle était un peu maladroite », a dit la voisine, qui décrit la victime comme une personne sociable et très dévouée. Selon elle, elle est peut-être morte gelée.

Mme Bourque a fait savoir que la victime venait de retourner chez elle après avoir quitté son appartemen­t pendant six mois en raison d’un problème d’eau.

« On devait se voir bientôt pour prendre un café », a dit avec regret la voisine.

Elle a également mentionné qu’elle s’en voulait de ne pas avoir vu le corps de sa voisine sur le balcon.

« C’est quelque chose qui va me traumatise­r pendant longtemps », dit-elle.

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