Et pourquoi pas un savon « steak, blé d’Inde, patates »
L’exposition-événement La petite vie a entraîné la création d’une gamme de produits dérivés parfois inusités, comme des pains de savon en forme de pâté chinois (en clin d’oeil au célèbre « steak, blé d’Inde, patates » de Thérèse), des rubans à mesurer « de Popa » et des épices à dinde. Offerts exclusivement au musée Pointe-à-Callière de Montréal, ces articles affichent des prix variant entre 2,99 $ (macaron) et 25 $ (tablier).
On trouve également des t-shirts (24,99 $) sur lesquels sont inscrites des répliques cultes du sitcom québécois, comme « Je ne suis pas cheap ! » de Rénald, « Chu une femme, comprends-tu ? » de Caro, et « Salut mon homme ! » de Pogo.
Du côté des tasses, le modèle sur lequel on aperçoit le célèbre « Comment c’qui va » de Réjean sera assurément un excellent vendeur à 14,99 $.
RÉTICENCE
En entrevue au Journal, le producteur Luc Wiseman raconte avoir « toujours refusé » de sortir des produits dérivés La petite vie, hormis quelques livres et coffrets DVD lancés au fil des années.
« Ça aurait été facile de s’associer à Glad pour lancer des sacs de poubelle, mais on voulait éviter de trop étirer l’élastique, confie le président d’Avanti, la boîte de production derrière la série. On nous l’aurait reproché. Surtout à l’époque. »
« Au Québec, c’est souvent mal vu de faire de l’argent ou d’avoir trop de succès, ajoute Claude Meunier. Ça vient peut-être de notre héritage judéo-chrétien. »
RÉSERVES BIENTÔT À SEC
Parlant de produits dérivés, la cuvée La petite vie, apparue dans (presque toutes) les succursales SAQ en novembre pour souligner le 25e anniversaire de l’émission, connaît un joli succès.
Des 90 000 bouteilles de vin rouge et blanc Château Ragoût et Clos de Thérèse (12,95 $) offertes en éditions limitées, 70 % ont trouvé preneurs en moins d’un mois. Lors du 20e anniversaire, en 2013, 60 000 bouteilles avaient été distribuées.