Cinq anciens du CH qui font bien en KHL
AGENCE QMI | Plusieurs joueurs ayant porté les couleurs du Canadien jouent maintenant dans la Ligue continentale de hockey (KHL). Parmi ceux ayant joué longtemps avec l’organisation montréalaise, on retrouve notamment les attaquants Andrei Kostitsyn et David Desharnais, ainsi que les défenseurs Andrei Markov et Alexei Emelin. Ceux-ci ne se retrouvent toutefois pas parmi les cinq anciens du Tricolore qui font le mieux en KHL depuis le début de la saison 2018-2019.
NIGEL DAWES
(35 PJ - 17 B - 28 A - 45 PTS) Le petit attaquant de 33 ans n’a jamais réussi à faire sa place dans la Ligue nationale (LNH), mais il est dominant dans la KHL depuis quelques années. Cette saison, il trône au sommet des pointeurs de la ligue, rien de moins.
DARREN DIETZ
(34 PJ - 10 B - 24 A - 34 PTS - +19) Le défenseur de 25 ans n’a disputé que 13 rencontres dans le circuit Bettman, toutes avec le Canadien. Cela dit, il est tout feu tout flamme dans la KHL depuis le début de la campagne, si bien qu’il vient au premier rang des pointeurs chez les défenseurs.
JIRI SEKAC
(35 PJ - 14 B - 14 A - 28 PTS) Jamais repêché dans la LNH, le rapide attaquant s’est amené à Montréal en tant que joueur autonome, mais ça n’a pas fonctionné. Depuis son retour en KHL, en 2016-2017, les choses vont plutôt bien pour lui.
ALEXANDER SEMIN
(31 PJ - 11 B - 14 A - 25 PTS)
En 2015-2016, le directeur général du Canadien, Marc Bergevin, a couru le risque en octroyant un contrat d’un an et de 1,1 M$ à l’attaquant russe de 34 ans, mais les choses n’ont pas très bien tourné. Ainsi, le vétéran est parti pour la Russie, et après une saison en deuxième division russe, les choses vont bien pour lui.
NIKITA NESTEROV
(32 PJ - 3 B - 13 A - 16 PTS - +17) Le défenseur de 25 ans connaît les meilleurs moments de sa carrière professionnelle. En tant qu’adjoint au capitaine avec le CSKA de Moscou, il a inscrit un point par deux matchs et montre un excellent différentiel.
Foule record en vue
Pas de doute possible, on assistera à un nouveau record d’assistance pour une finale de la MLS au Mercedes-Benz Stadium, demain.
Le record de 61 316 spectateurs tient depuis 2002. Le Galaxy de Los Angeles avait alors défait le Revolution de la Nouvelle-Angleterre en prolongation au Gillette Stadium.
Mais Atlanta est complètement gaga de son équipe, de telle sorte que l’Atlanta United FC a attiré plus de 70 000 spectateurs cinq fois cette saison, répétant l’exploit lors des deux matchs éliminatoires disputés à domicile cette année.
Atlanta a éclipsé un record de la MLS pour la plus importante foule avec pas moins de 72 243 spectateurs lors de la visite des Sounders de Seattle, en juillet dernier.
D’ailleurs, Atlanta a attiré en moyenne 53 002 spectateurs pour un total de 901 033 partisans en 17 matchs à domicile en saison régulière cette année, un record de la MLS.
Une deuxième fois pour Portland
Les Timbers de Portland en sont à une seconde visite en finale de la Coupe MLS et la première avait été plutôt heureuse, se soldant par une victoire de 2 à 1 sur le Crew de Columbus, en 2015. Dans un match pour le moins étrange, les Timbers avaient marqué alors qu’il y avait moins d’une minute d’écoulée à la suite d’un cafouillage entre le gardien, Steve Clarke, et le défenseur, Michael Parkhurst, à la suite d’un ballon sorti qui n’a pas été sifflé. Portland avait doublé son avance six minutes plus tard et le Crew avait réduit l’écart de moitié à la 18e minute et plus rien après. Comme on disait, une bien étrange finale.
La bûche a fait le voyage
La tradition au Providence Park de Portland est de scier une rondelle d’une imposante bûche chaque fois que les Timbers marquent un but. Une bûche toute fraîche a été embarquée sur un semi-remorque, il y a quelques jours, afin d’être transportée au Mercedes-Benz Stadium pour la finale. Espérons maintenant que la « bûche de la victoire », sciée par le très coloré Timber Joey, sera admise dans le stade d’Atlanta, même si rien n’indique qu’elle sera repoussée à la porte. Il y a trois ans, on avait envoyé une bûche à Columbus pour la finale contre le Crew, mais il avait été décidé qu’il n’était pas question que celle-ci soit admise dans le MAPFRE Stadium. On avait d’ailleurs fait une mise à jour des règles du stade afin d’y interdire les scies mécaniques et les rondins de bois de quelque variété que ce soit.
L’Ouest a l’avantage
Nous en serons à la présentation de la 23e finale de la Coupe MLS et on peut dire que l’Association Ouest a un net avantage sur l’Est avec une fiche de 13 victoires contre 8. On doit aussi tenir compte de Kansas City, qui a remporté la coupe en 2000 alors que les Wizards faisaient partie de la division centrale. Qui plus est, le Sporting de Kansas City a aussi gagné en 2013 alors qu’il était dans l’Est. Il a depuis été transféré dans l’Ouest.
Avantage à l’hôte
Jusqu’en 2011, la ville qui présentait la Coupe MLS était déterminée à l’avance, comme c’est le cas pour le Super Bowl dans la NFL. Les choses ont cependant changé en 2012 quand on a décidé que le finaliste qui avait la meilleure fiche en saison régulière obtenait la présentation du match ultime. Il y a donc eu six finales depuis ce changement de formule et l’équipe hôtesse l’a remporté quatre fois en six matchs. Parmi les vainqueurs, le Galaxy de Los Angeles a été sacré champion à deux reprises.
La régularité du Galaxy
Le Galaxy de Los Angeles est l’équipe qui a participé le plus souvent à la finale de la Coupe MLS au cours des 10 dernières années avec quatre apparitions, dont trois victoires. Columbus (0-2), Real Salt Lake (1-1), Houston (0-2), Seattle (1-1) et Toronto (1-1) sont sur un pied d’égalité avec deux participations chacun. Fait à noter, Seattle et Toronto se sont affrontés en finale lors des deux dernières éditions de la Coupe MLS, Seattle l’emportant en 2016 et Toronto se vengeant l’an passé.
Atlanta clairement favori
L’Atlanta United FC est favori pour remporter la Coupe MLS depuis le début de la saison et les choses n’ont pas changé depuis le début des séries. Selon le site FiveThirtyEight, Atlanta possède 77 % de chances de battre les Timbers de Portland. Au début des séries éliminatoires, l’équipe de la Géorgie figurait parmi les trois favoris avec 23 % des chances, sur un pied d’égalité avec les Red Bulls de New York qu’ils ont défait en finale de l’Association Est.
Pas besoin de dire que dans le camp des Timbers, on va se servir de ça comme source de motivation. On n’accorde que 23 % des chances à l’équipe de l’Oregon, alors qu’avant le début des séries, on ne leur accordait que 7 % des chances d’atteindre la finale et 2 % de possibilités de l’emporter.
Un officiel respecté
C’est Alan Kelly qui sera l’arbitre pour cette 23e finale de la Coupe MLS. Il s’agit de l’un des officiels les plus expérimentés et respectés de la ligue. S’il s’agit d’une preuve de ce qu’on avance, Kelly a été nommé arbitre de l’année dans la MLS en 2015, 2016 et 2018. Cette saison, Kelly a officié dans 22 matchs, présentant un ratio de 95 % sur les événements clés. Cette statistique comprend les décisions reliées aux buts, les tirs de pénalité et les cartons rouges. Âgé de 43 ans, l’Irlandais est à l’emploi de PRO, l’organisme qui supervise les officiels, depuis 2014. Il a notamment arbitré la finale 2016 entre Seattle et Toronto.
On planifie la parade
Atlanta est une ville qui est mordue de sport et c’est pourquoi elle a ainsi embrassé son équipe de soccer. Mais voilà, la ville n’a pas fêté un championnat depuis 1995 alors que les Braves avaient remporté la Série mondiale de baseball. Mercredi, le propriétaire de l’Atlanta United FC, Arthur Blank, a révélé que la mairesse de la ville, Keisha Lance Bottoms, avait déjà commencé à planifier la parade de championnat de la Coupe MLS advenant une victoire de l’équipe locale, demain. Évidemment, le proprio s’est montré un peu plus réservé dans ses propos. Textes et recherches Dave Lévesque, le Journal de Montréal