Zarek Valentin a trouvé sa place
ATLANTA | Il y a un visage connu dans le camp des Timbers pour les partisans de l’Impact de la première heure. L’arrière Zarek Valentin y a fait sa niche depuis trois ans et est devenu un rouage important cette saison.
Après avoir disputé 20 et 19 matchs en 2016 et 2017, il en a joué 32 cette saison, passant plus de 2700 minutes sur le terrain, faisant de lui le troisième joueur le plus utilisé par Giovanni Savarese après Diego Valeri et Larrys Mabiala.
« Au début de la saison, il a obtenu des minutes et a pu prouver sa valeur. Il se débrouille très bien sur la droite alors qu’on savait qu’il jouait bien à gauche », a confié Liam Ridgewell le général de la brigade défensive.
« Je crois que j’ai juste eu plus d’occasions de jouer et ça fait que je suis un peu plus confiant », a résumé Valentin.
À DROITE
Surtout employé comme latéral gauche depuis le début de sa carrière, on a beaucoup vu Valentin dans le couloir droit cette saison.
« J’ai évidemment eu à m’ajuster parce que le positionnement n’est pas le même, admet Valentin. Giovanni m’a fait confiance et m’a permis de m’exprimer et de jouer à ma façon. »
Ridgewell souligne que Valentin a fait preuve d’une très belle adaptabilité.
« Tout le mérite lui revient parce que ça aurait pu aller dans une tout autre direction. »
Après une saison avec Chivas USA en 2011, Valentin s’est amené à Montréal où il n’est resté qu’un an avant de s’exiler en Norvège pendant trois ans.
À 27 ans, il est désormais un vétéran et il reconnaît qu’il se sent maintenant plus à l’aise de faire sentir sa présence auprès de ses coéquipiers.
« Être un peu plus âgé et expérimenté me permet de mieux m’exprimer et d’émettre mon opinion. Ça donne un peu plus le droit de hausser le ton quand tout le monde doit élever son jeu d’un cran. »
Disons qu’il se permet des interventions qu’il ne se serait pas permises du temps où il portait le Bleu-blanc-noir.
« Quand j’étais plus jeune, je me serais mal imaginé dire quoi faire à Alessandro Nesta ou Marco Di Vaio. »
ATTACHÉ À MONTRÉAL
Valentin n’aura passé qu’une saison à Montréal, mais son destin personnel s’est pour ainsi dire scellé dans la métropole.
C’est là qu’il a rencontré sa copine des cinq dernières années.
« J’ai beaucoup d’affection pour Montréal où j’ai rencontré celle qui deviendra mon épouse la semaine prochaine.
« Nous essayons d’y retourner chaque année. Je suis très attaché à cette ville. »