Le Journal de Montreal

Saint-Jacques « sidéré » par la beauté de la Terre

L’astronaute a donné une conférence de presse, hier

-

AGENCE QMI | En orbite depuis une semaine, l’astronaute québécois David Saint-Jacques est sans cesse ému par la beauté de la Terre vue de l’espace.

C’est ce qu’il a raconté aux journalist­es, hier matin, lors d’une première conférence de presse depuis son départ dans l’espace.

« Ce qui est le plus extraordin­aire, c’est lorsqu’on est occupé à faire notre travail, on pense juste à nos procédures, puis on voit par la fenêtre la Terre qui est là. C’est vraiment éblouissan­t ! », a raconté M. Saint-Jacques depuis la Station spatiale internatio­nale, à 400 km d’altitude.

« On a tous vu ça des milliers de fois des images de la Terre vue de l’espace, mais de l’avoir devant moi, cette belle bille bleue, gracieuse, qui tourne doucement dans le vide de l’espace, c’est vraiment émouvant. »

LEVER DE SOLEIL

« La première chose qui m’a complèteme­nt sidéré c’est [...] le premier lever de soleil en orbite, par la fenêtre, de voir la courbe, la Terre, la ligne bleue de l’horizon... C’était une émotion vraiment incroyable ! »

M. Saint-Jacques et ses collègues doivent s’adapter à leur nouvelle vie dans la navette

« C’est un peu comme être dans l’eau, mais vous ne pouvez pas nager », a-t-il expliqué au sujet de l’apesanteur.

DÉCOLLAGE IMPRESSION­NANT

L’astronaute de 48 ans est par ailleurs revenu sur le décollage, décrivant avec précision les sensations qu’il a éprouvées au cours de l’ascension.

« Au décollage, c’est là qu’on sent vraiment qu’on n’est pas dans un simulateur. On sent les vibrations, on sent l’accélérati­on, on est écrasé dans le siège, ça accélère, ça accélère », a relaté M. Saint-Jacques.

« Chaque fois qu’on éteint une partie de la fusée et qu’on en allume une nouvelle, on se fait projeter par en avant, puis on est de nouveau écrasé dans le siège. On a l’impression que d’énormes mains nous poussent vers le haut pendant de longues minutes, puis qui relâchent ; on est en chute libre autour de la Terre. »

« Lors de l’arrivée en orbite, on se fait assez violemment projeter en avant dans notre scaphandre. C’est la fin de l’accélérati­on et on remarque que les objets autour de nous flottent », a-t-il expliqué.

Une dame venait nous voler et repartait en Mustang. Ensuite elle revendait les vêtements dans une friperie qu’elle possédait. » – Philippe Siebes, directeur général de l’organisme Le Support – Associatio­n québécoise de la déficience intellectu­elle

«quelqu’un On a déjà vu voler la boîte au complet et mettre sa boîte à la place de la nôtre avec un camion et un portepalet­te. » – Éric St-Arnaud, directeur général de l’organisme Renaissanc­e

«arrivé Un matin, je suis

à 7 h 30. Un monsieur avait rentré son garçon en pyjama dans la trappe. Je suis rentré en dedans pour faire sortir l’enfant. Le père m’a dit qu’il avait perdu ses cartes de Pokémon, mais il n’y avait pas de cartes de Pokémon. Le gars était en train de remplir son camion. » – Serge Descoeurs, directeur de l’Armée du Salut de Québec

«a Une fois, on retrouvé quelqu’un coincé dans la boîte. C’était en été, mais s’il avait fait froid. Cela aurait pu être très dangereux. » – Denise Ouellette, directrice de la Société de Saint-Vincent de Paul de Montréal

 ?? CAPTURE D’ÉCRAN, AGENCE SPATIALE CANADIENNE ?? David Saint-Jacques s’est adressé aux médias, hier, en direct de l’espace.
CAPTURE D’ÉCRAN, AGENCE SPATIALE CANADIENNE David Saint-Jacques s’est adressé aux médias, hier, en direct de l’espace.

Newspapers in French

Newspapers from Canada