Jérémy Gabriel demande votre aide
Le chanteur a lancé une campagne de sociofinancement pour son nouvel album
Pour 50 $, vous pourriez manger une poutine chez Ashton et prendre un égoportrait avec Jérémy Gabriel. Le jeune chanteur de 22 ans vient de lancer une campagne de sociofinancement dans laquelle il propose diverses activités originales à ses admirateurs. Il espère ainsi obtenir les 20 000 $ requis pour la production de son nouvel album.
Depuis cinq ans, Jérémy Gabriel travaille comme serveur dans un restaurant du Vieux-Québec. Avec ses pourboires amassés, il a pu payer une partie de la production de son nouvel album. « Mais c’est très dispendieux et ça ne couvre pas encore les frais de promotion », mentionne-t-il en entrevue au Journal.
C’est pour mener à terme son projet qu’il a ainsi décidé de lancer une campagne de sociofinancement, la semaine dernière. D’ici la mi-mars, il souhaite amasser 20 000 $. Au moment d’écrire ces lignes, Jérémy avait reçu 400 $ de ses admirateurs en six jours.
PAS PEUR DES MOQUERIES
En faisant appel au public, le jeune chanteur ne craint-il pas les moqueries de certains de ses détracteurs ? « Peu importe ce que j’ai comme projet, peu importe dans quoi je me lance, dès que c’est public, les gens vont se moquer, répond-il. C’est un “pattern” qui existe depuis longtemps. Je n’ai pas vraiment peur de ça. Je m’en attends. »
Son nouvel album, intitulé L’adversité, est presque entièrement enregistré et il devrait voir le jour à l’automne 2019. « Ça va être uniquement du matériel original », mentionne-t-il. L’extrait radio I Don’t Care, qui avait fait jaser à l’automne 2016, sera sur le disque.
Les frères Jean et Claude Perruno ont travaillé sur les chansons. « J’aimerais écrire mes propres chansons, mais je ne me considère pas encore assez mature pour le faire », indique Jérémy.
MIKE WARD
Le 16 janvier prochain, Mike Ward sera entendu par la Cour d’appel du Québec dans son procès face à Jérémy Gabriel. Le chanteur a-t-il hâte que cette histoire soit derrière lui ? « J’ai quand même hâte que ça aboutisse à un jugement final, répondil. C’est sûr que c’est stressant un peu. Ce qui est bien, c’est que je n’aurai pas à témoigner. Ça va être purement un travail d’avocats.