Le Journal de Montreal

Un retour émotif à Deer Valley

- ALAIN BERGERON

PARK CITY, Utah | Il y avait un peu d’émotion chez Philippe Marquis, hier midi, quand il s’est présenté au bas de la montagne maudite de la station de Deer Valley. C’est ici, en janvier 2018, qu’il s’était éclaté le genou droit à un mois des Jeux olympiques.

On connaît la suite. Malgré une rupture du ligament croisé antérieur, le skieur de Québec avait retardé une chirurgie inévitable afin de participer à l’épreuve des bosses aux Jeux de Pyeongchan­g, où il a pris le 20e rang.

« Je me revois exactement au même endroit où je pleurais, il y a un an », évoquait l’athlète de 29 ans après le premier entraîneme­nt d’hier en prévision du concours individuel de vendredi.

PEUT-ÊTRE LA FIN

Les épreuves individuel­les et en parallèle de ces mondiaux pourraient marquer sa sortie définitive. Il n’est pas dit que Marquis terminera la saison lors des deux Coupes du monde au Japon et au Kazakhstan, du 23 février au 3 mars. La pause de cinq jours à la maison, la semaine prochaine, lui servira de réflexion.

« On va voir. Tout va dépendre des résultats ici. Il y a aussi que le Kazakhstan sera quelque chose de nouveau pour nous tous, et je n’aurai jamais l’occasion d’y retourner. »

Entre-temps, il savourera sa cinquième et dernière présence à des mondiaux. En 2015 en Autriche, il faisait partie du triplé québécois à l’épreuve en parallèle, alors qu’il avait remporté la médaille d’argent entre le champion Mikaël Kingsbury et le médaillé de bronze Marc-Antoine Gagnon.

« Je n’aurais jamais pensé que mon retour (après sept mois de rééducatio­n) aurait été aussi satisfaisa­nt avec deux tops 10 en Coupe du monde. »

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