Le Journal de Montreal

« J’ai maintenant une famille dont je dois m’occuper » - Andrew Shaw

- JONATHAN BERNIER

Lorsqu’on a subi plusieurs commotions au cours d’une carrière, comme ce fut le cas pour Andrew Shaw, on finit par comprendre qu’il ne faut prendre aucun symptôme à la légère.

Ce n’est pas le diagnostic que les médecins du Canadien ont posé dans les jours suivants le 31 décembre. Du moins, c’est ce qu’ils prétendent. Toutefois, en raison des antécédent­s de l’attaquant de 27 ans, on a préféré opter pour la prudence.

De retour au jeu contre les Leafs, samedi, Shaw a indiqué qu’il ne ressentait plus les symptômes de cette blessure au cou depuis un mois. Ce qui signifie qu’il n’a été importuné par ceux-ci que pendant un peu plus d’une semaine.

« J’ai compris par le passé que ce n’est pas parce que les symptômes ont disparu que la blessure est guérie, a-t-il indiqué samedi matin. Prendre plus de temps augmente les chances d’une guérison complète. »

MATURE, INTELLIGEN­T ET PATIENT

Shaw a finalement raté près de six semaines d’activité et s’est absenté pour 15 matchs.

Considéran­t que tout fonctionna­it comme sur des roulettes pour lui avant cette mésaventur­e, il lui a, évidemment, été difficile de se contenter d’un rôle de spectateur.

Toutefois, la sagesse vient avec les années et les expérience­s du passé, les bonnes comme les mauvaises.

« Ça a été plus long prévu, mais vaut mieux prévenir que guérir. La santé, c’est important et j’ai maintenant une famille dont je dois m’occuper », a souligné Shaw, papa de la petite Andy depuis la mi-juin.

« Je suis un peu plus mature et intelligen­t. J’ai également appris qu’en vieillissa­nt, tu dois faire preuve de plus de patience. J’ai travaillé fort là-dessus », a-t-il poursuivi.

LA MÊME FOUGUE

Même dans la préparatio­n de son retour au jeu, Shaw y est allé prudemment, étant plus à l’écoute de son corps.

« J’ai poussé jusqu’au point où je savais que les symptômes n’empireraie­nt pas. Tout s’est réglé relativeme­nt rapidement. Ce n’est pas un coup à la tête qui m’a placé dans cette situation, alors c’était davantage une question de précaution », a-t-il soutenu.

Cela dit, pas question de lever le pied entre les coups de sifflet. Shaw assure qu’il utilisera la même recette chaque fois qu’il sautera sur la patinoire.

« Ça ne va pas changer ma façon de jouer. Je vais continuer de jouer dur et physique, d’aller dans les coins et de foncer au filet. »

Il en a fait la démonstrat­ion samedi soir.

 ?? PHOTO AGENCE QMI, DOMINICK GRAVEL ?? Contre les Maple Leafs samedi soir, Andrew Shaw a fait preuve de beaucoup d’agressivit­é.
PHOTO AGENCE QMI, DOMINICK GRAVEL Contre les Maple Leafs samedi soir, Andrew Shaw a fait preuve de beaucoup d’agressivit­é.

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