Coupe du Monde en février : peut-être!
Le réseau Sportsnet rapporte que les décideurs de la Ligue nationale sont très encouragés par la façon dont se déroulent les négociations avec l’Association des joueurs.
On pourrait rappeler quelques enjeux : √ La fameuse clause en fidéicommis (les joueurs devront verser 10 % de leur salaire pour assurer l’équilibre entre les dépenses et les revenus de la dernière saison, ce qui ne plaît pas du tout aux membres de l’Association).
√ Les tournois internationaux.
√ Le partage des revenus.
√ La durée du contrat entre les deux organisations.
Dans deux semaines, les propriétaires se prononceront à savoir s’ils décident de poursuivre avec la même convention, l’échéance étant prévue pour septembre 2022. Les joueurs pourront répliquer le 15 septembre. D’ici le 1er septembre, les pourparlers se poursuivront, d’ailleurs des rencontres sont à l’agenda pour la semaine prochaine.
« Nos propriétaires sont heureux. Au niveau des affaires tout se déroule très bien, soutient Gary Bettman. Nos pourparlers se poursuivent dans une atmosphère dégagée, mais les propos sont directs. »
Le patron de l’AJLNH, Donald Fehr, tient des analyses plus modérées. « Disons qu’on a beaucoup de chemins à parcourir, qu’il y a des items importants à étudier. »
Une note intéressante de la part des deux organisations : si on parvenait à s’entendre sur la présente convention, il y aurait un tournoi de la Coupe du monde et il s’agirait d’une compétition d’une semaine remplaçant ainsi le match des étoiles, un match qui n’a aucune signification sauf pour les partenaires d’affaires de la ligue.
Ainsi, on donnerait plus d’éclat à un arrêt des activités pendant sept jours. Le tournoi se déroulerait en Amérique du Nord, bref, l’événement susciterait de l’intérêt contrairement au match des étoiles. Cela se voudrait aussi un prélude aux Jeux olympiques de 2022.
Pour l’instant, Fehr ne voit pas la nécessité de réunir les membres de l’AJLNH. Cependant, il s’assure que des membres participent aux négociations.
« De toute façon, si nous refusons de poursuivre avec les règlements de la présente convention, ça ne changera rien pour la prochaine saison. Nous aurons alors 12 mois pour trouver un terrain d’entente. »
Les joueurs semblent bien déterminés à s’attaquer une fois pour toutes à la clause en fidéicommis.
Ils soutiennent que dans le cadre d’un partenariat comme le prévoit la présente entente, la clause en fidéicommis ne tient pas la route. Les deux groupes ont accepté un partage à 50/50. Pourquoi les joueurs devraient-ils combler le manque à gagner, année après année ?
Sont-ils les responsables des problèmes rencontrés par certaines concessions? Ne devrait-on pas trouver une solution dans le transfert d’une équipe vers une autre ville ?
À suivre…
THORNTON : 22 FOIS
√ Ainsi donc, Joe Thornton a décidé de poursuivre sa carrière. Il entreprendra une 22e saison en octobre prochain sous la bannière des Sharks de San Jose. Le vice-président et directeur général de l’équipe, Doug Wilson, lui présentera un contrat d’un an. Pour l’instant, comme tous ses homologues de la ligue, Wilson veut s’assurer qu’il ne ratera pas une aubaine qui pourrait surgir au cours du mois de septembre. Le retour de Thornton fait-il des Sharks une meilleure formation? La réponse est non.
√ Jake Gardiner est patient et surtout très attentif au scénario que les Panthers de la Floride auraient concocté pour qu’il puisse se joindre à leur formation. Le problème, c’est toujours le plafond salarial. Les Panthers qui évoluent parfois devant un public où vous pouvez identifier les amateurs par leur prénom ont dépensé beaucoup de sous au cours de l’entre-saison. Ils aimeraient donc attirer Gardiner à Sunrise, mais ils lui ont dit d’être aux aguets. Dale Tallon, le principal décideur du secteur hockey, tentera d’échanger Mike Hoffman. Les Panthers ne sont pas seuls dans la course pour acquérir Gardiner. Les Flyers de Philadelphie sont également dans le coup.
MCAVOY : UN AN
√ Pour l’instant, les Flyers sont en discussion avec Ivan Provorov, leur jeune et prometteur défenseur. Cependant, les négociations ne se déroulent pas comment l’avait prévu l’agent du joueur russe. Les dirigeants des Flyers veulent savoir ce qui va se passer dans le cas de Charlie McAvoy, de Zach Werenski et de Gardiner. Ils ont du mal à trouver un point de référence parce qu’ils hésitent à donner un statut particulier à Provorov. Certains membres de l’organisation doutent qu’il parvienne à hausser son jeu d’un cran.
√ Si McAvoy signe un contrat-pont d’une seule saison avec les Bruins, les agents de Werenski et de Provorov n’applaudiront sûrement pas. Mais, à Boston, McAvoy serait disposé à accepter une entente d’un an parce qu’il sait très bien qu’il est sur le point d’entrer dans la classe élite chez les défenseurs. Par conséquent, il pourrait, après une solide saison, faire sauter la banque. Un risque à prendre.