Le Journal de Montreal

UN MODÈLE DE RÊVE

- JEAN-CLAUDE GRENIER

S’il y a un personnage qui connaît bien les stades du baseball majeur, c’est bel et bien Rodger Brulotte. Pendant plus de 35 ans, le coloré descripteu­r du baseball à l’antenne de TVA Sports les a visités des centaines de fois.

« Chacun a son cachet, dit-il, mais quand je me ferme les yeux pour rêver au retour du baseball majeur à Montréal, je vois nos Expos évoluer dans un stade chaleureux avec toit rétractabl­e bien sûr dans le genre du Minute Maid Park de Houston qui figurerait bien sur le site du bassin Peel. »

Brulotte s’emballe quand il parle de ce bijou de stade. « C’est un paradis à la fois pour les frappeurs et les amateurs de baseball. L’inclinaiso­n des estrades permet aux spectateur­s de bien suivre le match, peu importe l’endroit où ils sont assis, » insiste l’unique Rodger.

D’une capacité de 40 976 sièges, le Minute Maid Park inauguré en mars 2000, a été construit au coût de 250 M$. Le toit rétractabl­e du stade est considéré par plusieurs experts comme le plus facile à opérer. « C’est nécessaire un toit rétractabl­e à Montréal en raison de notre climat, mais une structure comme celle de Houston est l’idéal. Elle n’a rien de massif et se marie bien avec le reste de l’oeuvre. »

COMME LE GREEN MONSTER

Ce qui fait titiller Brulotte, ce sont les dimensions du stade. Des distances qui lui rappellent celles du mythique Wrigley Field à Chicago. Il s’emballe quand il évoque le champ gauche et son immense mur qui ressemble un peu au Green monster au Fenway Park de Boston. « La distance est de 315 pieds, mais puisque le mur est haut, il n’est pas dit que la balle va traverser. Souvent, elle frappe le haut du mur pour revenir en jeu et force le coureur à y aller à fond de train pour atteindre le deuxième but. Le genre de baseball qui plaît aux sportifs de Montréal. »

LE MUR DE VERRE

Du champ centre jusqu’au champ gauche, un immense mur de verre de plus de 4500 mètres carrés offre à presque tous les spectateur­s dans le stade une vue imprenable sur cette partie de la ville. « Encore plus, ajoute Brulotte, même quand le toit est fermé, tu as cette nette impression d’être à l’extérieur. J’imagine les spectateur­s assis dans le stade avec un pareil mur en verre qui offrirait une superbe vue vers les édifices du centre-ville. »

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