Les enfants encore sous le choc des tornades
Un quartier de Gatineau a été touché l’an dernier
GATINEAU | (Agence QMI) Un an après les tornades qui ont sévèrement frappé Gatineau le 21 septembre 2018 en jetant près de 2000 familles à la rue, les traces de l’événement traumatisant sont toujours bien présentes dans la communauté.
Les jeunes, mais également les adultes, font preuve d’une extrême vigilance face aux événements météo.
« Il y a des enfants qui ont un syndrome post-traumatique si l’on veut », a dit hier Isabelle N. Miron, conseillère du district de l’Orée-du-Parc à Gatineau, en entrevue avec LCN.
« Aussitôt que le vent souffle un peu fort, moi-même je vous dirais, cet été quand j’ai vu une alerte de tornade, je me suis retrouvée avec des palpitations, je n’étais pas bien. Heureusement, c’était une fausse alerte. J’invite les gens à prendre les alertes au sérieux », a-t-elle ajouté.
Les tornades ont touché plus précisément la communauté du quartier Daniel-Johnson, l’un des plus pauvres de la ville de l’Outaouais. Elles ont fait près de 300 millions $ de dommages en biens assurables, mais plusieurs des familles affectées n’avaient même pas d’assurance habitation et ont dû repartir à zéro.
ENCORE CINQ FAMILLES SANS LOGIS
« Sur les 930 familles qui se sont inscrites à la Croix-Rouge, il n’en reste que cinq qui se cherchent encore un logement, parce que ce sont des familles nombreuses », a indiqué la conseillère municipale.
Ce phénomène météo a été la troisième catastrophe à frapper Gatineau en trois ans.
« On a eu deux inondations et les tornades, on aimerait avoir un peu de répit », a conclu Mme Miron.