Le Journal de Montreal

Les Kenyans à surveiller

Plusieurs coureurs d’élite s’en promettent au Marathon de Montréal

- BENOÎT RIOUX Agence QMI

Les marathonie­ns Robert Chomesin et Boniface Kongin risquent de lutter pour la victoire demain, à Montréal, tandis que Grace Momanyi semble être la grande favorite chez les femmes.

En plus d’être des athlètes d’exception, ces trois personnes ont un autre point en commun : ils sont originaire­s du Kenya.

« L’an dernier, j’étais bouche bée de voir les Africains courir », affirme Dominique Piché, producteur de l’événement et directeur de course.

En 2018, la catégorie élite effectuait un retour dans la métropole et Ezekiel Mutai, également un Kenyan, en avait profité pour remporter l’épreuve en 2 h 11 min 6 s Il s’agissait d’un record de parcours.

Si Mutai est absent cette année, un compatriot­e pourrait très bien fracasser cette marque. Plus tôt cette année, en Autriche, Chomesin a conclu le Marathon de Vienne en 2 h 10 min 9 s. Dans le cas de Kongin, il a remporté l’épreuve de Pittsburgh avec un chrono semblable (2 h 10 min 34 s).

« Il y a un peu plus de profondeur dans la course des hommes », reconnaît Laurent Godbout, ancien directeur général de la Fédération québécoise d’athlétisme qui est au coeur des invitation­s pour les coureurs d’élite au Marathon de Montréal.

PROBLÈMES DE VISA

Somme toute satisfait de la présence de plusieurs athlètes de renom à Montréal, monsieur Godbout reconnaît toutefois que certains problèmes de visa empêchent une meilleure représenta­tion internatio­nale.

« Il y a des restrictio­ns importante­s pour les visiteurs au Canada, a résumé le passionné d’athlétisme. Ça rend la chose extrêmemen­t compliquée pour moi et l’organisati­on. »

Parmi les Québécois, François Jarry sera encore à surveiller. Celui-ci avait obtenu le meilleur résultat canadien en prenant le sixième rang, l’an dernier, en dépassant tout juste 2 h 22 min

« S’il est capable de s’accrocher au peloton, on pourrait voir François faire encore mieux », a souligné M. Godbout.

Chez les femmes, la Rwandaise Salome Nyiarukund­o, gagnante de 2018, ne sera pas non plus au départ de ce marathon. À 38 ans, Momanyi pourrait en profiter pour se signaler. Cette dernière poursuit sa longue carrière, elle qui avait porté le drapeau du Kenya lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin, en 2008.

Avant la grande journée de demain, qui regroupe demi-marathon et marathon, l’événement propose des courses de 5 km et de 10 km sans oublier le P’tit Marathon de 1 km, dès aujourd’hui.

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PHOTO D’ARCHIVES Plusieurs marathonie­ns provenant des quatre coins du monde fouleront les rues de Montréal demain.

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