Le Journal de Montreal

Le PDG veut accroître la productivi­té de ses employés

- Investisse­ment Québec PIERRE COUTURE

Le nouveau grand patron d’Investisse­ment Québec (IQ), Guy LeBlanc, se donne comme objectif d’augmenter la productivi­té de ses troupes une fois que le projet de loi sur la réforme de la société d’État sera adopté.

« Notre mission sera extrêmemen­t ambitieuse. Alors, les indicateur­s de performanc­e, ça va être relié à l’augmentati­on de la productivi­té », a-t-il indiqué hier devant les membres de la Chambre de commerce de Québec.

Selon le PDG d’IQ nommé en avril dernier, de nouveaux critères exigés lors de l’octroi de prêts et d’investisse­ments dans les entreprise­s permettron­t de mieux mesurer le rendement de la société d’État et de ses employés au cours des prochaines années.

« On sait très bien que ça va être des indicateur­s de performanc­e reliés au développem­ent économique, reliés à l’expérience client, reliés à l’organisati­on aussi et à la satisfacti­on des employés », a-t-il fait savoir.

Par exemple, pour l’augmentati­on de la productivi­té, M. LeBlanc convient qu’il sera difficile de l’évaluer sur une année seulement.

« Alors, à ce moment-là, ça va être possibleme­nt l’investisse­ment privé qui sera le critère retenu pour l’année 1 », a-t-il expliqué.

LA RÉMUNÉRATI­ON INQUIÈTE

Le PDG d’IQ reconnaît que la nouvelle politique de rémunérati­on incitative de ses employés n’a pas encore été définie à 100 %, alors que la mission de la société d’État changera radicaleme­nt.

Des sources ont indiqué au Journal que cette question faisait actuelleme­nt l’objet de vives discussion­s au conseil d’administra­tion d’IQ. Certains membres du CA se demandent quels seront les critères applicable­s pour offrir des bonis de performanc­e aux employés alors que les critères d’investisse­ments seront dorénavant très politisés, laissant davantage de pouvoirs dans les mains du ministre de l’Économie.

DE L’ACTION

Par ailleurs, M. LeBlanc promet beaucoup d’action pour les employés d’IQ alors que les prises de participat­ion seront plus nombreuses auprès de PME québécoise­s qui voudront aller à l’internatio­nal.

Il rappelle que, depuis les cinq à sept dernières années, les entreprise­s québécoise­s achètent davantage d’entreprise­s à l’étranger que l’inverse.

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