Meghan harcelée comme Diana, selon Harry
Le prince Harry, duc de Sussex, craint que « l’histoire se répète »
LONDRES | (AFP) Le prince Harry est monté au créneau pour défendre son épouse Meghan contre la presse tabloïd britannique qui la harcèle, selon lui « sans pitié », comme sa mère la princesse Diana. Il a annoncé le dépôt d’une plainte contre le Mail on Sunday.
« Ma plus grande peur est que l’histoire se répète », a-t-il déclaré dans une lettre publiée mardi soir. « J’ai perdu ma mère et maintenant je vois ma femme devenir la victime des mêmes forces puissantes. »
Poursuivie par des paparazzi à moto, la princesse de Galles était décédée le 31 août 1997 dans un accident de voiture à Paris.
Le prince a annoncé une action en justice contre la publication d’une lettre privée, « illégalement, dans l’intention de détruire [...] en omettant des paragraphes certaines phrases et même des mots pour masquer les mensonges proférés depuis un an ».
Il fait ainsi allusion à la publication en février par le tabloïd Mail
on Sunday d’une lettre de Meghan à son père Thomas Markle, vis-àvis duquel elle a pris ses distances, et qui ne manque pas une occasion de s’épancher auprès des médias sur sa relation brisée avec sa fille.
Déjà, à l’époque, l’acteur américain George Clooney, ami du couple, avait réagi en s’indignant des agissements de la presse : « Voici une femme enceinte de sept mois, et elle est poursuivie et calomniée et pourchassée comme le fut Diana, et l’Histoire se répète. Nous savons comment cela s’est terminé », avait-il dit.
« COÛT HUMAIN »
Mercredi, un porte-parole du
Mail on Sunday a « catégoriquement démenti que la lettre de la duchesse ait été éditée d’une manière qui aurait changé sa signification ».
La presse tabloïd britannique avait pourtant d’abord accueilli à bras ouverts l’Américaine métisse, vue comme un souffle d’air frais pour la famille royale. Mais cette même presse n’a pas tardé à se retourner contre elle avec des articles au vitriol, en particulier le Daily Mail, dont le
Mail on Sunday est la version dominicale.
« Malheureusement, mon épouse est devenue l’une des dernières victimes des tabloïds, qui lance des campagnes contre les individus sans se soucier des conséquences – une campagne sans pitié qui est montée en puissance toute cette année, pendant qu’elle était enceinte, puis lorsqu’elle s’occupait de notre fils nouveau-né », a souligné le prince Harry, évoquant le petit Archie, né en mai.
« Il y a un coût humain à cette propagande sans relâche, surtout lorsqu’elle est délibérément fausse et malveillante, et même si nous avons continué à faire bonne figure [...] elle nous a causé une peine indescriptible », a-t-il poursuivi.