Le gouvernement aura l’appui nécessaire
Malgré ses réticences, Québec solidaire se rallie au choix de Legault pour le futur commissaire de l’UPAC
QUÉBEC | Le gouvernement Legault a l’appui nécessaire pour nommer Frédérick Gaudreau à la tête de l’UPAC : Québec solidaire se rallie au candidat de la CAQ.
Les solidaires avaient manifesté leur préférence pour que le prochain commissaire à la lutte contre la corruption soit un civil. Mais celui qui occupe le siège de patron de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) par intérim depuis la démission surprise de Robert Lafrenière a convaincu le député Alexandre Leduc qu’il était le meilleur candidat en lice.
« On n’a jamais dit que c’était un civil ou rien, a-t-il confié en entrevue avec notre Bureau parlementaire. J’ai été satisfait de ses réponses à nos questions. »
L’importance que Frédérick Gaudreau accorde à la place des civils au sein de l’escouade et à la formation diversifiée des enquêteurs, comme le recommande le rapport du comité de surveillance présidé par Claude Corbo, a rassuré QS.
FEU VERT
« Il m’a assez rassuré dans ses réponses pour donner un feu vert à sa candidature, a insisté le député d’Hochelaga-Maisonneuve. J’ai constaté qu’il ferait un travail satisfaisant à l’UPAC. »
Rappelons que les partis d’opposition ont eu un entretien la semaine dernière avec le prétendant Gaudreau, un ancien haut gradé de la Sûreté du Québec.
Pour la première fois, le patron de l’UPAC sera nommé par l’Assemblée nationale, par un vote aux deux tiers des députés. La CAQ devait donc obtenir l’appui d’au moins un parti d’opposition pour que son candidat soit sacré nouveau commissaire à la lutte contre la corruption.