Les Raptors s’éclatent à Québec
Les champions en titre en mettent plein la vue aux spectateurs réunis au PEPS
QUÉBEC | La Vieille Capitale était bien en mode basketball, hier soir. Et les Raptors de Toronto ont comblé de brillante manière les bruyants 3336 amateurs entassés dans l’amphithéâtre du PEPS de l’Université Laval pour acclamer les champions en titre de la NBA dans un match intraéquipe servant de dénouement à leur semaine de camp d’entraînement en sol québécois.
Présentation des joueurs, des jeux spectaculaires, des t-shirts souvenirs sur lesquels on pouvait lire « J’y étais », des cadeaux à la foule, la mascotte Raptor, une troupe de danse et une ambiance survoltée, la prestigieuse visite avait mis le paquet dans ce qui ressemblait davantage à une rencontre de saison régulière qu’à un exercice de routine à ce temps-ci de l’année.
« MERCI À TOUS LES FANS »
Le groupe d’une vingtaine de joueurs scindé en deux avec les Blancs d’un côté et les Noirs de l’autre a été à même de constater que les Québécois étaient des amoureux du ballon orange. La troupe menée par les vétérans Pascal Siakam, Serge Ibaka et Fred VanVleet l’a emporté sur celle de leurs jeunes coéquipiers Chris Boucher et cie, même si le résultat était bien secondaire.
Boucher, qui a grandi à Montréal, a été l’un des membres des Raptors les plus applaudis lorsqu’il a fait son apparition sur le terrain. À 26 ans, l’ailier tente de se tailler un poste régulier avec les Raptors après avoir dominé dans la G-League – le circuit de développement de la NBA – l’an passé.
« Je n’ai pas vraiment été surpris. On connaît tout le support du Québec. Les gens sont toujours là pour toi. Pour moi, c’était une bonne expérience d’être ici en revenant dans une ville où je n’étais pas venu depuis que j’étais jeune. Je veux dire merci à tous les fans qui étaient là », a souligné le Montréalais, réitérant son désir qu’une franchise de la NBA s’installe dans la métropole un jour.
NOTE DE A+
Heureux de débarquer à Québec, dimanche, l’entraîneur-chef Nick Nurse n’avait pas changé de discours au terme de ce séjour de cinq jours. Il a apprécié l’expérience au plus haut point. C’était la 12e fois que l’organisation tenait son camp à l’extérieur de l’Ontario.
« C’était incroyable. Il y a beaucoup de positif à tirer. C’était un décor différent pour nous, les installations sont formidables. C’était de loin le meilleur match simulé que j’ai vu en sept ans depuis que je suis ici [avec les Raptors]. Il y avait toute une énergie dans l’édifice et les joueurs ont tout donné.
« Évidemment, ce soir [hier soir], il y avait beaucoup de partisans qui faisaient du bruit, mais on pouvait se promener en ville sans se faire déranger et les joueurs pouvaient faire leurs affaires. C’est ce dont on a besoin. Pour tout, c’est un A+ sans hésitation », a souligné le pilote des Raptors qui n’hésitera pas à suggérer à ses patrons de répéter l’aventure.
Pour la directrice du Service des activités sportives de l’Université Laval, Julie Dionne, ces paroles sonnaient comme de la musique à ses oreilles.
« C’est un grand succès. Les gens sont contents, l’organisation est contente et je pense que c’est mission accomplie [...] De voir la foule qui a bien répondu comme ça, ça passe un message que la région de Québec est prête à accueillir des événements de grande envergure », a-t-elle déclaré.
RETOUR SOUHAITÉ
Dionne et ses partenaires torontois dresseront un bilan au cours des prochaines semaines, mais « l’objectif est qu’ils reviennent. De voir des images du PEPS sur le site des Raptors, je trouve ça le fun ».
Les joueurs étoiles Kyle Lowry et Marc Gasol n’ont pas endossé leur maillot pour ce match intraéquipe.
Les Raptors se sont envolés vers la Ville Reine immédiatement après, eux qui partiront pour Tokyo demain en vue d’une série hors-concours contre les Rockets de Houston.