UNE PÉRIODE DE TROP
Le Canadien s’incline 4à3entirs de barrage
RALEIGH | Tirant de l’arrière par deux buts, le Canadien a fait preuve de beaucoup de caractère en répliquant avec trois buts consécutifs. Malheureusement, ce fut insuffisant pour amorcer la saison avec une victoire.
Un but de Dougie Hamilton, le seul de la séance de tirs de barrage, a donné la victoire aux Hurricanes, 4 à 3, hier soir, au PNC Arena de Raleigh.
La troupe de Claude Julien a chèrement vendu sa peau. Des buts de Tomas Tatar, Jesperi Kotkaniemi et de Jordan Weal ont démontré que le Tricolore peut miser sur la contribution de plusieurs trios.
Toutefois, la troisième période fut plus ardue. Particulièrement, la seconde portion de celle-ci. D’ailleurs, Carey Price n’a pas chômé, faisant face à 43 tirs. Dans ce seul tiers, les Hurricanes ont dominé 19-7 au chapitre des tirs au but.
Price s’est illustré à plusieurs reprises alors que le pointage était 3 à 3 et que les Hurricanes appliquaient une pression soutenue.
À quelques occasions, il a obtenu l’aide de ses poteaux. Ryan Dzingel, deux fois plutôt qu’une, Jordan Staal et Erik Haula avaient réussi à battre Price, mais ses meilleurs amis veillaient au grain. Chaque fois, Price s’est fait un devoir de les remercier.
LES REPENTIS
Jonathan Drouin, Kotkaniemi et Joel Armia sont possiblement les trois attaquants du Canadien qui ont connu le camp le plus difficile. Hier, ce trio a démontré qu’il s’était pointé en même temps que tout le monde pour l’ouverture de la saison.
Drouin a déployé une intensité qu’on n’avait pas vue chez lui depuis longtemps. Il a utilisé sa vitesse et son imagination pour faire reculer les défenseurs adverses et ouvrir le jeu. Cela a valu à Kotkaniemi d’inscrire le premier but de sa carrière sur les patinoires adverses et au trio de mettre Petr Mrazek à l’épreuve à huit occasions.
Toutefois, Drouin devra apprendre à contrôler un peu plus ses émotions. Après avoir raté un tir en supériorité numérique, il a mis du temps à se remettre en marche. Cela a permis à Warren Foegele de s’échapper. Ce fut sans conséquence.