Petite chasse envoûtante
En voulez-vous des explications ? Des théories, il y en a épais de même. La mienne ? Trop de bonne heure. C’est trop tôt pour la chasse à la perdrix, mais par contre le spectacle en forêt est tout simplement à couper le souffle. De dimanche à mercredi dans la formidable réserve Mastigouche, non loin de Saint-Michel-des-Saints, la fantasmagorie des couleurs étalée dans la lumière et le rayonnement du temps si ensoleillé et sans nuages, c’était comme dans un rêve. Il faisait doux, peu de vent. Au matin, les lacs étaient comme des nappes d’huile et tous les sons de forêts, habituels ou mystérieux, étaient amplifiés, clairs. Quelle caresse de pureté, de sérénité! Greta aurait aimé autant que Manon, Denis et moi.
Quatre gélinottes seulement, mais, dans leur beurre au citron et accompagnées de riz aux légumes, elles en valaient le déplacement et la longue recherche.
EN DOUCE
Une belle rencontre dans les profonds sentiers près du barrage électrique Matawin. Fabien, parti du sud de la France et accompagné par une belle chasseuse de Saint-Michel, en battue pour des bécasses. Une chasse très difficile et presque impossible si vous n’avez pas le chien d’arrêt spécialiste.
De son côté, Denis, lui, a eu le temps de photographier et filmer une superbe et corpulente femelle orignal qui, toute calme, profitait du beau temps après la période du rut.
Dans le chalet top confort de la SEPAQ, Manon a lu autour de 500 pages. C’était divin.
Merci Mastigouche, aguichante va...
HALTE-LÀ
▪ Justin s’explique : « Ben voyons ! Deux avions, c’est normal.
Un pour l’aller, l’autre pour le retour. »
▪ « Mon projet de me faire aimer par les Québécois commence à avorter. » (Andrew Scheer)
▪ Dieu a donné l’exemple. L’humain est biodégradable.
▪ J’ai essayé toutes les positions possibles et je suis incapable de dormir sur mes deux oreilles.
▪ Merci pour le bel été avec garantie prolongée.
À DEMAIN
Tu parles d’un nom, gélinotte « huppée ».