Le gérant sur la corde raide
AGENCE QMI | Le gérant des Dodgers, Dave Roberts, reçoit une pluie de critiques à Los Angeles à la suite de l’élimination de son équipe, mercredi soir, face aux Nationals de Washington.
« Si le blâme tombe sur moi, je n’ai aucun problème avec ça », avait commenté Roberts, devant les nombreux journalistes, au terme de la défaite de 7 à 3, subie en 10 manches lors du cinquième match de la série de division de la Ligue nationale.
« Je crois que mon travail est de mettre les joueurs en meilleure position possible pour obtenir du succès, et si ça ne fonctionne pas, il y aura toujours des critiques. Je n’ai aucun problème à prendre ça sur mes épaules. »
KERSHAW S’EN VEUT
De nombreux médias et partisans ont notamment mis en doute la décision de faire confiance à Clayton Kershaw en relève. Celui-ci a accordé deux circuits en solo, à Anthony Rendon et Juan Soto coup sur coup, en début de huitième manche pour permettre aux Nationals de créer l’égalité.
« Il y aura toujours des gens pour contester quand les choses ne fonctionnent pas, mais je prendrais une chance n’importe quand avec Clayton », a affirmé Roberts, se portant ainsi à la défense du gaucher.
« J’ai laissé tomber les gars, c’est un sentiment terrible, a pour sa part convenu Kershaw, cité sur le site web du baseball majeur. J’avais un travail à faire, et c’était d’obtenir trois retraits. J’ai effectué un retrait, mais pas les deux autres. Ils ont frappé la balle de l’autre côté de la clôture et ç’a nous a coûté le match. Je n’ai aucune excuse, je n’ai simplement pas effectué les lancers correctement. »
Avec une égalité de 3 à 3, les Dodgers étaient pourtant encore dans le coup. La décision de miser sur le releveur Joe Kelly en 10e manche plutôt que sur Kenley Jansen, pourtant spécialiste des fins de match pour la formation de Los Angeles, fait jaser.
« Tu ne peux pas regarder derrière et y aller avec des “si”, a tranché Jansen, qui a conclu le début de la 10e au monticule. Une chose que je sais, c’est que nous avons tout donné durant toute l’année. »
Les Dodgers avaient complété la saison régulière avec un dossier de 106-56 pour dominer la Nationale.
QUEL AVENIR POUR MARTIN ?
Maintenant que les Dodgers sont éliminés, Russell Martin devra inévitablement songer à son avenir. À 36 ans, le Québécois est passé, bien malgré lui, à côté d’une belle chance de remporter la Série mondiale pour la première fois de sa carrière.
Lors du seul match éliminatoire qu’il a disputé lors des présentes séries éliminatoires, le receveur québécois a frappé un double opportun de deux points, en plus de claquer un circuit en neuvième manche dans une victoire de 10 à 4 des Dodgers.
« On apprécie ce qu’il a fait pour notre groupe, notamment pour les jeunes receveurs et maintenant, il y a aussi ce qu’il fait quand il obtient une opportunité de jouer, avait noté Roberts, cité sur le site web du baseball majeur, après le troisième match de la série de division.