L’avenir du hockey québécois
Le premier ministre François Legault semble bien connaître son hockey. À la suite d’une rencontre avec Serge Savard, hier après-midi à Québec, il s’est dit conscient que le Québec produit beaucoup moins de joueurs pour la Ligue nationale.
M. Legault a souligné aussi que le tiers des joueurs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec proviennent de l’extérieur de la province. Il a néanmoins émis le désir de voir une plus grande représentativité québécoise au sein de la formation du Canadien.
MODÈLES À SUIVRE
Le gouvernement pourrait-il faire quelque chose ?
Sûrement !
Le hockey scolaire prend de l’ampleur dans les institutions privées depuis quelques années. Mathieu Darche a contribué au développement de la Ligue de hockey préparatoire scolaire (LHPS). Les collèges américains s’intéressent à ces joueurs.
À Pont-Rouge, Joé Juneau prodigue des cliniques de hockey après les heures de cours des élèves dans des écoles publiques. Et le mouvement gagne du terrain dans la région.
Le hockey, ou toute autre activité sportive quant à ça, est une façon de combattre le décrochage, qui est particulièrement criant chez les garçons.
M. Legault et sa ministre des Sports, Isabelle Charest, devraient se pencher sérieusement sur cette question. On devine qu’un tel projet demanderait des investissements, mais ça rapporterait des dividendes, d’abord sur le plan académique, puis avec un peu de chance, sur le plan sportif.
L’avenir du hockey au Québec passe par l’école.
FIDÈLE AU POSTE
Un mot en terminant au sujet d’André Lemoyne. Son nom ne vous dit probablement rien, mais il fait partie des meubles chez le Canadien.
André entreprend sa 55e année au service de l’équipe. Il a été témoin de 12 conquêtes de la coupe Stanley à titre d’employé. Depuis plusieurs années, il est préposé à l’entrée des journalistes. La maladie ne l’a pas épargné ces dernières années, mais il est fidèle au poste, comme un seul homme.
Le responsable de l’équipement des joueurs, Pierre Gervais, commence pour sa part sa 32e saison.
Il en aurait des choses à raconter s’il écrivait un livre. Mais pas un mot sur la game. Il est la discrétion même.