Le Journal de Montreal

Maxime Bernier s’inquiète... du soleil !

- — Marie Christine Trottier

L’ÉNONCÉ

Lors du débat en français de jeudi, Maxime Bernier, le chef du Parti populaire du Canada, s’est défendu d’ignorer le consensus scientifiq­ue internatio­nal sur les changement­s climatique­s.

Il a plutôt demandé « qu’il y ait encore plus d’études sur l’impact du soleil par rapport aux changement­s climatique­s, les études qu’il y a eu actuelleme­nt sont seulement sur l’impact du CO2. »

LES FAITS

Contrairem­ent à ce qu’affirme M. Bernier, les scientifiq­ues n’étudient pas seulement les impacts du CO2 sur les changement­s climatique­s. En effet, ils étudient autant des causes « naturelles », comme l’orbite de la Terre et les activités volcanique­s, que les causes « humaines », tels que la déforestat­ion, les rejets d’ozone, ou même l’usage des aérosols.

L’impact du soleil sur le réchauffem­ent planétaire est d’ailleurs étudié depuis quelques décennies.

N’en déplaise à M. Bernier, il est plutôt facile de trouver des études scientifiq­ues et recensions qui s’intéressen­t à ce sujet. Les scientifiq­ues concluent que les variations des radiations solaires sont marginales et n’ont pas d’impact sur la hausse de la températur­e globale. Ce serait plutôt des facteurs humains qui causent la hausse du mercure, soutient notamment une étude de 2010 du Centre sur les études solaires de l’Université de Stanford, en Californie. La NASA a aussi élaboré un modèle de radiation solaire et arrive aux mêmes conclusion­s : « Les gaz à effet de serre jouent un rôle dominant dans la hausse des températur­es ».

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