Le Journal de Montreal

L’incertitud­e persiste sur le Brexit

Londres et Bruxelles restent prudents sur les chances de parvenir à un accord

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LONDRES | (AFP) Londres et Bruxelles se sont montrés prudents hier sur les chances de parvenir à un accord de divorce à l’amiable, à 18 jours de la sortie prévue du Royaume-Uni de l’Union.

Tout le week-end, les négociateu­rs se sont réunis à huis clos pour des discussion­s intensives à Bruxelles, après que le premier ministre britanniqu­e Boris Johnson a présenté une nouvelle série de propositio­ns à son homologue irlandais Leo Varadkar, jeudi.

Or, si ces discussion­s vont continuer au chapitre technique aujourd’hui, il leur reste très peu de temps pour réussir.

SOMMET À BRUXELLES

Les dirigeants européens se réuniront jeudi et vendredi pour un sommet à Bruxelles, présenté comme celui de la dernière chance pour éviter une sortie de l’UE sans accord aux conséquenc­es douloureus­es, ou un troisième report prolongean­t l’incertitud­e sur le chemin que prendra le Royaume-Uni après 46 ans dans le giron européen.

Dans l’idéal, les 27 voudraient avoir une propositio­n complète sur laquelle voter d’ici là. Mais les deux camps tentent d’atteindre en quelques jours ce qu’ils n’ont pas réussi à faire en plus de trois ans depuis que les Britanniqu­es ont décidé de quitter l’Union.

IRLANDE DU NORD

Londres et Bruxelles ne parviennen­t pas à s’entendre sur la manière d’éviter, après le Brexit, un retour à une frontière physique entre l’Irlande du Nord, province britanniqu­e, et la République d’Irlande, qui restera membre de l’UE, et de préserver la paix sur l’île, qui a connu plusieurs décennies de violences.

Depuis que son plan de Brexit présenté début octobre a été rejeté par les Européens, Boris Johnson aurait fait des concession­s.

S’il parvient à conclure un accord, Boris Johnson aura encore la lourde tâche de convaincre le Parlement, très divisé sur le Brexit. Les députés ont rejeté trois fois l’accord négocié par sa prédécesse­ure, Theresa May.

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PHOTO AFP Le premier ministre britanniqu­e Boris Johnson et son homologue irlandais Leo Varadkar. La question de la frontière entre l’Irlande et l’Irlande du Nord reste un contentieu­x dans les négos sur le Brexit.

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