P-A Méthot s’éclate
P-A Méthot propose un retour dans le temps avec son Party Disco
Pour son quatrième événement thématique, après les années 1980, 1990 et le style country, P-A Méthot était de retour au Centre Bell, hier soir, pour un gros party disco réunissant près de 6000 spectateurs.
Après une ouverture sur la chanson Daddy Cool, interprétée par les cinq musiciens et trois choristes sur scène, P-A Méthot a commencé la soirée en évoquant Montréal, qui était une des grandes capitales du disco au monde. Il a aussi fait appel à la mémoire du public en passant en revue les objets du quotidien de l’époque.
Toute en voix, Nanette Workman a fait monter l’ambiance festive d’un cran avec sa Lady Marmelade, faisant lever la foule d’un bond.
Billy Tellier a débarqué sur scène en expliquant qu’étant né dans les années 1980, il ne connaissait rien au disco.
« En même temps, vous avez tout gâché dans ces années-là. 1969, c’était l’année de l’amour. Le sida est arrivé dans les années 1980, vous avez fait quoi entre les deux ? »
L’hôte de la soirée est ensuite revenu sur la nostalgie des années disco, et donc des années 1970. « À cette époque, le gaz était à 13 cents le litre ! Ç’a-tu changé un peu ? »
P-A Méthot a su aller chercher les souvenirs des spectateurs en parlant notamment des machines à pinottes et à liqueurs dans les stations essence, ou encore des traditionnels pots Mason à deux couvercles.
« La seule chose dont je ne m’ennuie pas, c’est la télé sans manettes. Quand tu regardais la télé en famille, il fallait désigner quelqu’un pour changer de chaîne. J’en ai raté des games de hockey parce que je ne voulais pas me lever. »
En fin de première partie, Anthony Kavanagh a présenté un des meilleurs numéros de la soirée, faisant notamment redécouvrir la chanson Kung
Fu Fighting, avant de rendre hommage à Georges Thurston, alias Boule Noire, avec le classique Aimestu la vie comme moi.
MUSIQUE OMNIPRÉSENTE
Au cours de la soirée, Jean-François Breau est venu chanter That’s the Way (I Like It), Marie-Ève Janvier a interprété Dancing Queen, mais c’est l’arrivée de Martin Stevens, avec son immense succès
Love Is in the Air qui a récolté la plus belle ovation. Il fallait un gars qui a vécu les années 1970 comme Michel Barrette pour venir raconter ces années-là. « J’avais 18 ans en 1976, et je ressemblais à ça, a-t-il lancé avec une coiffure afro sur la tête. C’était une bonne époque, on a eu du fun ».
Puis, l’humoriste s’est lancé dans une improvisation hilarante, notamment sur la différence entre les chars de l’époque et ceux d’aujourd’hui.