Une gaffe de la FIA
Le Québécois Lance Stroll privé d’un point mérité
Lance Stroll a bel et bien rallié l’arrivée au dixième rang à l’issue du Grand Prix du Japon, mais c’est avant de savoir qu’une bête erreur de chronométrage, qui n’aurait jamais dû être commise, l’a privé du dernier point disponible au tableau.
Le classement final de la course, auquel le pilote québécois figure au 11e rang, a porté à confusion lorsque les pilotes ont mis fin à leur parcours à Suzuka. Comment, entre autres, son coéquipier chez Racing Point, Sergio Pérez, a-t-il pu être crédité de la neuvième place alors qu’il a été contraint à l’abandon à la suite d’un accrochage avec Pierre Gasly au dernier tour ?
La raison est aussi simple qu’inexplicable : le drapeau à damier a été déployé un tour plus tôt ! Les résultats comptabilisés sont donc ceux du 52e tour et non ceux du 53e. Une gaffe monumentale des commissaires de la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Mais comment une telle situation peut-elle se produire enF1?
LA FAUTE À L’ÉQUIPE
Même si l’équipe Racing Point est dirigée par son père Lawrence, fiston n’a pas caché qu’elle a fait fausse route au Grand Prix du Japon. Contrairement à la plupart de ses rivaux classés devant lui et même son coéquipier Pérez, Stroll ne s’est arrêté qu’une seule fois.
« Les dix derniers tours ont été pénibles, a raconté le Québécois. Je ne pouvais plus maintenir le rythme des autres pilotes en raison de la dégradation de mes pneus.
« Nous avons adopté une stratégie d’un seul arrêt, a-t-il poursuivi. On aurait dû s’arrêter une deuxième fois. Ça nous aurait donné un gros avantage en fin d’épreuve. »
UN AUTRE BON DÉPART
Après s’être élancé de la 12e place sur la grille de départ, Stroll a bouclé son premier tour au neuvième rang.
Fidèle à son habitude, le Québécois a su profiter des ouvertures devant lui, et surtout de l’accrochage impliquant Max Verstappen et Charles Leclerc, pour se faufiler.
« Nous avons réussi notre premier relais, a-t-il poursuivi, et on s’est maintenus dans le top dix pendant un bon moment, jusqu’à ce que mes pneus soient en mauvais état. »