L’ex du CH Donald Brashear sert du café au Tim Hortons
L’ancien dur à cuire a connu des démêlés avec la justice ces dernières années
QUÉBEC | L’ancien hockeyeur Donald Brashear, qui a gagné plus de 15 millions $ au cours de sa carrière, vient d’être embauché dans un Tim Hortons de la capitale nationale, après avoir eu plusieurs démêlés avec la justice ces dernières années.
L’ex-joueur du Canadien a été aperçu dans les derniers jours en train de servir le café aux clients du Tim Hortons de la rue Bouvier, à Québec, qui appartient à son ami Pierre Sévigny, lui aussi un ancien porte-couleurs du CH.
Préférant ne pas faire de vagues avec cette embauche, M. Sévigny a indiqué que M. Brashear avait été engagé pour lui prêter main-forte.
Il a préféré ne pas commenter l’arrivée de son nouvel employé de 47 ans, un ailier gauche qui a évolué dans la Ligue nationale de hockey (LNH) pendant 15 saisons.
L’après-carrière de Brashear, qui avait l’habitude de conduire une luxueuse Lamborghini dans les rues de Québec, a été marquée par plusieurs démêlés avec la justice.
« C’est un employé, c’est tout. On vient de commencer, il est là pour m’aider, moi », indique M. Sévigny.
PÉNURIE DE MAIN-D’OEUVRE
Comme bien d’autres restaurateurs, le franchisé est aux prises avec une pénurie de main-d’oeuvre, ce qui explique en partie la présence de M. Brashear sur la liste de ses employés.
« On y va un jour à la fois, on verra comment ça va aller », ajoute brièvement M. Sévigny.
La nouvelle de la présence de Donald Brashear derrière le comptoir d’un Tim Hortons de Québec s’est rapidement répandue sur les réseaux sociaux.
Sa présence n’a rien à voir avec la promotion actuelle de la chaîne pour des cartes de hockey de la LNH.
Après sa retraite de la LNH en 2010, celui que l’on surnomme également « Brash » a connu une période plus difficile.
En 2011, le bagarreur a été condamné à 18 mois de probation et à 6000 $ d’amende pour voies de fait simples commises sur un joueur de la Ligue nord-américaine de hockey, après un match.
Une poursuite au civil a suivi en 2014. Le tribunal a condamné Brashear à verser un peu moins de 10 000 $.
ENTREPRISE EN FAILLITE
En novembre 2018, son entreprise – les immeubles Brash 87 – a été mise en faillite et a été poursuivie au civil.
L’ancien hockeyeur a été condamné à payer 200 000 $ pour des prêts hypothécaires non remboursés.
Il a également été arrêté à son domicile de Québec le 5 juin dernier et a comparu le 12 août pour des chefs d’accusation de méfait et possession de drogue.