Deux morts dans un accident nébuleux en Montérégie
Aucune trace de freinage n’a été observée sur les lieux de la collision
La cause du violent face-à-face mortel survenu lundi soir en Montérégie reste nébuleuse, d’autant qu’aucune trace de freinage n’a été observée sur les lieux de la collision.
Geste volontaire, distraction, vitesse, bris mécanique, perte de contrôle, les questions demeurent nombreuses au lendemain de l’accident qui a fait deux morts et un blessé grave, lundi vers 17 h 10 sur la route 138, à Mercier.
« Pour l’instant, il n’y a aucune hypothèse qui a été mise de l’avant ou été écartée, a confirmé Vincent Lanctôt, directeur des communications à la Ville de Mercier. Il a beau ne pas y avoir de trace de freinage [...], ça peut tout de même mener à plusieurs causes possibles. »
Selon des témoins de la scène avec qui
Le Journal a pu s’entretenir, aucun bruit de freinage n’a été entendu avant l’impact d’une force extrême.
L’impact a été tel que les pompiers de Mercier ont dû demander à leurs collègues de Sainte-Martine un deuxième kit de pinces de désincarcération pour extirper les occupants des deux véhicules, dont le devant a été pulvérisé.
La vitesse maximale est de 90 km/h là où l’accident s’est produit, mais les résidents ont constaté que « tous les conducteurs roulent plus vite, comme il s’agit d’une ligne droite ».
DÉVIÉ DE SA VOIE
Contacté hier, le ministère des Transports du Québec n’était pas en mesure d’indiquer s’il s’agissait d’une route accidentogène.
Les informations connues pour le moment indiquent qu’un VUS bleu circulant en direction de Mercier aurait vraisemblablement dévié de sa voie pour entrer en collision avec un véhicule de type pick-up noir, où un couple prenait place.
Le conducteur du VUS âgé de 53 ans et de Deux-Montagnes, Alain Gagnon, est mort sur le coup.
Le décès de la passagère de l’autre véhicule, Jennifer Gibbins, 39 ans, a été constaté à l’hôpital. Son conjoint, Jason Laxton, 41 ans, se trouve présentement dans un coma provoqué après avoir subi une opération. Son état est considéré comme stable, mais critique. Le couple résidait à Howick.
« L’enquête se poursuit afin d’éclaircir les circonstances. Il y a des expertises qui se font présentement et les enquêteurs travaillent là-dessus », a conclu M. Lanctôt.