La prison à vie pour avoir tué et dépecé sa fiancée
Les proches d’une jeune mère tuée et dépecée par son fiancé sont toujours inconsolables quatre ans plus tard, ont-ils dit hier avant que le meurtrier n’écope de la prison à vie, avec au moins 17 ans à purger derrière les barreaux.
« Personne ne peut comprendre la douleur d’une mère qui a perdu sa fille ; quand la mienne a été tuée, je suis morte moi aussi », a lancé en larmes Vanessa Higgins, hier au palais de justice de Montréal.
La vie de
Mme Higgins a basculé en juillet 2015, quand sa fille de
22 ans Samantha a été sauvagement tuée par Nicholas Fontanelli, dans leur logement de
LaSalle.
« Le pathologiste judiciaire est d’avis que des lésions ont probablement été infligées pendant que la victime était inconsciente ou agonisante », indique le document de cour.
Le meurtrier de 26 ans a ensuite dépecé le corps de sa fiancée, avant de disperser des parties du cadavre en Montérégie. Dès le lendemain, il accompagnait sa belle-famille à la police pour signaler la disparition de sa victime. Il avait même donné une entrevue où, larmoyant, il disait espérer le retour de son amoureuse.
TRAHIE
« J’ai été trahie par quelqu’un que je respectais et que j’aimais », a témoigné hier la marraine de la victime.
Fontanelli leur a ensuite adressé des excuses pour le meurtre, mais aussi pour l’outrage au cadavre de sa fiancée.
« Je suis vraiment désolé, j’ai de profonds regrets, j’aurais voulu que ça n’arrive jamais », a-t-il simplement dit.
À la suggestion des parties, Fontanelli a écopé de la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant au moins 17 ans.
« Votre deuil dure depuis beaucoup trop longtemps, j’espère que la fin du processus judiciaire vous permettra de tourner la page et d’entamer votre processus de guérison », a conclu le juge, en s’adressant directement aux proches de la victime.