Un couple fou de l’Halloween Deux résidents de l’Estrie qui n’ont rien perdu de leur coeur d’enfant peaufinent chaque année leur décor surdimensionné, inspiré de l’univers de Tim Burton.
Deux résidents de l’Estrie se sont inspirés du film L’Étrange Noël de monsieur Jack
Le couple de Saint-François-Xavier-deBrompton, près de Sherbrooke, a eu la piqûre des décors formidables en 2013, lors de sa première création, un bateau de pirate.
« À partir de là, on se relançait toujours des défis, d’année en année, pour ajouter des choses, et comme on est pas mal des fans de Tim Burton, et de son style, on est allés vraiment vers un genre de cimetière à la Halloweenville, de L’Étrange Noël de
monsieur Jack », raconte Benoît Bilodeau. L’homme de 42 ans, gérant dans une pharmacie, et sa conjointe Annie Caya, 40 ans, avouent avoir « un petit faible pour l’Halloween ».
Encore cette année, ils ont consacré deux bonnes fins de semaine à temps plein pour mettre sur pied leur décor, qui s’étend sur tout le terrain à l’avant de leur maison, sur la rue Leblond.
PASSION
Même s’ils n’ont pas d’enfant, ils ne se lassent pas de susciter l’émerveillement chez les petits et les grands le 31 octobre, alors ils ont l’habitude de bricoler pendant l’été de nouveaux éléments en prévision de leur installation automnale.
« C’est par passion personnelle. On a toujours apprécié l’Halloween et les décors féériques », dit M. Bilodeau.
Cette année, un « coin scientifique » hanté, avec sa soupe aux yeux dans un gros bocal, s’ajoute à l’espace des fantômes avec ses cadres qui semblent s’animer, ou encore le cimetière avec ses pierres tombales que semble guetter un Jack Skellington de neuf pieds de haut.
Le soir, le tout s’illumine. « C’est difficile de nous manquer », lance Benoît Bilodeau.
350 ENFANTS
Les deux créateurs sont membres de la Canadian Haunters Association, qui leur a même décerné le prix du meilleur jardin hanté en 2018.
Si la météo collabore, le couple espère attirer environ 350 jeunes le 31 octobre prochain, comme l’an passé. D’ailleurs, ce n’est pas tant le décor, fait majoritairement de matériaux recyclés, que l’achat de bonbons qui occupe la part du lion de leur budget.
« La plupart des choses sont faites à la main », souligne M. Bilodeau.
Même si cela demande beaucoup d’efforts, cela en vaut la peine, dit-il.
« C’est l’une des seules fêtes où, vraiment, les gens vont voyager de maison en maison. C’est de voir les gens s’émerveiller devant les décors, tout ça. C’est vraiment le fun ! » termine-t-il.