2 ÉLÉMENTS À RETENIR
Baisse du nombre d’élèves en retard
Le taux d’élèves en retard continue de chuter au Québec, le pourcentage ayant passé de 29% il y a cinq ans à 24,4 % en 2018. La statistique, qui détermine les probabilités qu’un jeune de secondaire 4 mette plus de deux ans avant de terminer son secondaire, est un indicateur important de la réussite des jeunes pour l’Institut Fraser. « Ça veut dire qu’il y a cinq ans, presque 30% des jeunes prenaient plus que les deux ans habituels pour terminer leur secondaire. Cette baisse n’est pas importante qu’au niveau des statistiques, elle veut dire que les jeunes réussissent mieux », explique Peter Cowley, auteur de l’étude. Écart stable entre les filles et les garçons
Encore une fois cette année dans le palmarès, les filles ont mieux réussi aux examens ministériels que les garçons. La situation est connue et perdure depuis des années, mais soulève des questions chez Peter Cowley, chercheur de l’Institut Fraser.
« La situation n’évolue pas, c’est toujours le même écart ou presque », souligne l’auteur de l’étude à propos de l’écart « d’environ
5 % » qui existe entre les résultats des filles et ceux des garçons.
« Ça peut être inquiétant parce que ce sont des compétences de base. Les aptitudes de communication apprises dans les cours de français et les aptitudes de compréhension et de logique apprises en mathématiques sont des compétences de base qui servent chaque jour, peu importe l’emploi futur de ces jeunes », insiste M. Cowley.
Cette année, l’écart entre les filles et les garçons était de 4,8 % en français et de 3,9 % en mathématiques. « Et c’est partout, que ce soit dans les écoles publiques ou privées », ajoute le chercheur.