Le Journal de Montreal

Les immortelle­s de Corneille

Son charme irrésistib­le a opéré hier alors qu’il enchaînait ses succès à l’Olympia

- MARIE-JOSÉE R. ROY

On ne se lasse pas d’entendre les immortelle­s de Corneille. Au coeur de sa tournée Parce qu’on aime, le souverain auteur-compositeu­r-interprète a fait de l’Olympia son royaume, jeudi, où ont brillé les joyaux les plus étincelant­s de son répertoire, anciens comme nouveaux.

« Parce qu’on aime » Corneille, c’est presque toujours instantané : son charisme fou opère dès qu’il apparaît sous un projecteur, et la magie a encore fait son effet hier.

Un parterre bondé a crié et chaleureus­ement applaudi aussitôt que l’artiste a pointé le bout de son nez. Ses cinq musiciens et ses deux choristes étaient déjà installés sur scène ; ne manquait que lui, avec sa dégaine aussi décontract­ée qu’élégante.

Il y a peut-être seulement Corneille qui peut dégager un sex appeal sincère et senti en mariant le veston et l’espadrille. Ajoutez-y le sourire qui ne l’a pas quitté de la soirée, ses pas de danse toujours gracieux et son charmant humour, et vous obtenez un cocktail des plus agréables.

Il nous a servi Le chant des cygnes, tirée de Parce qu’on aime, en apéro, avant de revenir quelques années en arrière avec

Espoir en stéréo, Les sommets de nos vies,

l’irrésistib­le Le jour après la fin du monde,

Des pères, des hommes et des frères et Les simples choses.

L’amour des spectateur­s envers leur bien-aimé a explosé après la récente Tout le monde, en nomination pour la Chanson de l’année au Gala de l’ADISQ, ce dimanche.

AUX PARENTS

Quelques minutes plus tard, le papa de Merrick, neuf ans, et Mila, trois ans, dédiait Manque de sommeil à tous les jeunes parents présents.

Au retour de l’entracte, notre gentleman s’est offert un judicieux segment acoustique, amorcé tout en douceur avec

Comme un fils. La ferveur ambiante allait rapidement se lever sur Seul au monde, que l’Olympia a entonnée avec énergie, pendant que Corneille gesticulai­t du bras, assis sur un tabouret. Environ la moitié du cabaret était debout lorsqu’il est passé à la pièce suivante, Les marchands de rêve.

Corneille a mis au défi les hommes dans l’assistance de se commettre dans une chorale masculine au son de Le Bon Dieu

est une femme, rigolote portion qui fut récompensé­e par les classiques les plus immuables de sa discograph­ie.

Toutes les dates de la tournée Parce qu’on aime sur corneilleo­fficiel.com

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PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD C’est devant un public ravi que le chanteur a interprété les joyaux de sa discograph­ie.

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