Julien s’impatiente
Claude Julien connaît la statistique par coeur. Onze buts en 34 occasions pour un anémique taux d’efficacité de 67,6 %. Le Canadien se retrouve au 30e rang de la LNH pour son jeu en infériorité numérique.
Les Jets de Winnipeg ferment la marche à 63,6 %. En conférence de presse après ce revers de 4 à 2 face aux Sharks, où le CH a donné deux autres buts en infériorité numérique, Julien bouillonnait intérieurement.
« Je sais que je vais gérer ça demain [aujourd’hui] à l’entraînement, a dit l’entraîneur en chef. J’ai vraiment l’intention de gérer ça. Les tâches sont manquées pour aucune raison. Nous avons sensiblement le même groupe de joueurs que l’an dernier, où nous faisions du bon travail.
« C’est toujours la même chose. Nous manquons à nos tâches et ça finit dans le fond du filet. »
Julien sortira son tableau et son crayon à l’entraînement des siens pour corriger cette grande faiblesse. Luke Richardson, le responsable de l’infériorité numérique, aura également son mot à dire afin de trouver des solutions.
« Nous devons mieux jouer, a rappelé le capitaine Shea Weber. J’ai l’impression de me répéter, mais nous désirons replacer notre jeu en désavantage numérique. Nous travaillerons à l’entraînement et nous regarderons des vidéos pour voir nos erreurs. »
PAS LA FAUTE DES ARBITRES
Julien a souvent la mèche courte quand vient le temps de décrire le travail des arbitres. Il n’est pas tombé dans ce piège après le match face aux Sharks même s’il y a eu une punition fantôme contre Jeff Petry en deuxième période.
« Peu importe, a-t-il répliqué. Ce n’était pas une grosse punition [Petry], je pense que c’était assez clair pour tout le monde. Mais nous avons également eu des occasions en supériorité numérique après des punitions aux Sharks qui étaient assez faibles. Eux, ils ont réussi à [se] défendre contre notre jeu en avantage numérique, alors que nous n’avons pas réussi à le faire. Les arbitres ont le droit à l’erreur, comme tout le monde. C’était à nous de mieux jouer. »