Le Journal de Montreal

Le ministre Roberge ouvert à parler de santé mentale

Le nombre de jeunes en détresse psychologi­que a grimpé en six ans

- DAPHNÉE DION-VIENS Le Journal de Québec

Le ministre de l’Éducation, JeanFranço­is Roberge, est ouvert à faire davantage d’éducation à la santé mentale en classe.

Préoccupée par les problèmes grandissan­ts de santé mentale chez les jeunes, l’Associatio­n des médecins psychiatre­s du Québec réclame un cours d’éducation à la santé mentale de la maternelle à la fin du secondaire.

« Sans nécessaire­ment implanter un nouveau cours au cursus scolaire, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, est ouvert à bonifier les contenus vus en classe relativeme­nt à la santé mentale », a indiqué hier son attaché de presse, Francis Bouchard.

TROP TÔT

Il est encore trop tôt pour dire si cette bonificati­on pourrait s’inspirer de la formule développée pour l’éducation à la sexualité ou l’orientatio­n scolaire, a indiqué le cabinet.

L’éducation à la sexualité n’est pas enseignée dans le cadre d’un nouveau cours, mais plutôt par le biais de capsules d’informatio­ns insérées dans la grille-matière, à raison de 5 à 15 heures par année.

Jean-François Roberge rencontrer­a l’Associatio­n des médecins psychiatre­s dans les prochaines semaines afin d’en discuter, indique-t-on.

La proportion de jeunes du secondaire aux prises avec un niveau élevé de détresse psychologi­que est passée de 21 % à 29 % en six ans seulement, selon les derniers chiffres de l’Institut de la statistiqu­e du Québec, alors que le taux de prévalence des troubles anxieux est passé de 9 % à 17 % au cours de la même période.

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PHOTO D’ARCHIVES Le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge en décembre dernier.

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