L’assurance voyage peut sauver vos finances
Il y a deux semaines, les médias ont rapporté la mésaventure d’une Québécoise hospitalisée à Punta Cana. La femme de 53 ans avait sombré dans le coma à la suite d’un bête accident avec une voiturette de golf.
Comme la Gaspésienne ne disposait d’aucune couverture d’assurance, ses proches, sans grands moyens financiers, ont dû organiser une campagne de sociofinancement pour récolter les fonds nécessaires à son rapatriement.
Inutile de faire la morale à cette quinquagénaire, ce serait indélicat. Combien d’entre nous partent à l’étranger sans assurance voyage ? Un bon paquet, malgré que des récits semblables remontent régulièrement jusqu’à l’attention du public.
CHOIX DOUTEUX DE PROTECTION
Il est curieux que nous soyons plus prompts à nous protéger contre des pertes anecdotiques, comme l’annulation du voyage, qu’à nous prémunir contre le risque d’être sur la paille jusqu’à la fin de nos jours, ce que ferait sans doute une seule facture d’hospitalisation découlant d’une crise cardiaque subie en Floride.
C’est pourtant ce contre quoi nous protège une simple assurance voyage, accessible en ligne en quelques minutes pour quelques dizaines de dollars auprès de nombreux fournisseurs. « On peut s’en procurer une jusqu’à la dernière minute, avant même d’embarquer dans l’avion », signale Suzanne Michaud, vice-présidente, Assurances, chez CAA Québec.
LA RAMQ REMBOURSE
Il faut noter que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) rembourse en partie les frais médicaux encourus à l’étranger. Elle couvre l’équivalent de ce qu’il en aurait coûté pour recevoir les mêmes soins au Québec, ce qui est souvent insuffisant, particulièrement aux États-Unis. Cela ne dispense pas le voyageur ou son assureur de devoir payer la facture avant de demander un remboursement.