Le Journal de Montreal

Cousins revient en Arizona

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

GLENDALE | Nick Cousins a porté l’uniforme des Coyotes lors des deux dernières saisons. C’est dans le désert de l’Arizona qu’il a réussi à s’établir comme un joueur à temps plein dans la LNH.

À l’instar de Max Domi l’an dernier, Cousins ressentira des émotions particuliè­res pour son premier match contre son ancienne équipe au Gila River Arena.

« C’est spécial de revenir ici », a mentionné l’ailier de 26 ans après l’entraîneme­nt du CH à Glendale, hier.

« À mon entrée au Gila River, j’ai croisé les gars de l’équipement des Coyotes et le responsabl­e des communicat­ions. Je vois des visages familiers. Il y a du très bon monde au sein de l’organisati­on des Coyotes. »

Le 5 juillet dernier, Cousins a accepté un contrat d’un an et un million avec le CH. Il passait ainsi d’un marché anonyme à la folie de Montréal.

« C’est probableme­nt la parfaite opposition, a-t-il répliqué. On peut parler d’un changement à 180 degrés. Il n’y a pas une aussi grande attention médiatique avec les Coyotes. J’ai maintenant un mois d’expérience à Montréal. J’aime beaucoup ça, mais j’avais aussi aimé mon séjour en Arizona. La qualité de vie y est très bonne. »

« À Montréal, le hockey est au centre de l’univers, a-t-il continué. Il y a une ambiance incroyable au Centre Bell. C’est un autre monde avec les Coyotes. Lundi soir, il n’y avait pas une seule télévision dans le restaurant pour le match des Yotes contre les Sabres à Buffalo. Je trouve ça un peu dommage. Toutes les télévision­s présentaie­nt du football. »

QUATRE POINTS EN CINQ MATCHS

Utilisé à l’aile gauche au sein du quatrième trio en compagnie de Nate Thompson et de Nick Suzuki, Cousins a amassé quatre points (1 but, 3 passes) à ses cinq premiers matchs avec le CH. Julien lui donne également des présences en supériorit­é numérique.

« Avec Cousins, c’est un peu comme je disais pour Gallagher, a souligné Julien. Tu n’as pas toujours besoin d’un gars qui patine à 100 milles à l’heure, mais tu as besoin d’un joueur qui est intelligen­t et qui réussit de bons jeux. C’est ce que Nick Cousins fait. Il sort aussi bien la rondelle de son territoire, il ne place pas son équipe dans le pétrin. Offensivem­ent, il peut aussi générer de l’attaque et il n’a pas peur de se diriger vers le filet adverse. »

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