L’histoire derrière un moment de silence
La marche vers le ring d’un boxeur est toujours accompagnée d’une chanson qui a une signification particulière pour lui. C’est souvent son dernier moment de concentration avant d’en découdre avec son adversaire. Artur Beterbiev avait une anecdote à raconter à ce sujet lors du passage du Journal de Montréal.
Ça s’est déroulé avant son combat contre l’Américain Radivoje Kalajdzic qui était présenté à Stockton, en Californie. Le champion du monde s’était pointé sur le ring sans aucune chanson dans sa marche vers le ring à la grande surprise des spectateurs.
Plusieurs observateurs s’étaient interrogés sur le choix particulier du Montréalais d’origine tchétchène. On croyait que ça avait un rapport avec sa religion ou un autre aspect de sa routine qui peut être très rigide. Toutefois, il n’en est rien.
« J’étais sur le point d’amorcer ma marche vers le ring, a expliqué Beterbiev. Il y a quelqu’un qui m’a demandé quelle chanson je voulais. Toutefois, j’étais tellement concentré que je n’ai pas entendu la question de la personne de Top Rank. Celle-ci a pris cela pour un refus d’avoir une chanson.
« C’est pour cette raison que je me suis dirigé vers le ring dans un silence complet ou presque. Ça ne m’a pas dérangé parce que j’avais un combat à livrer. »
CONTRE GVOZDYK AUSSI
Pour son combat d’unification contre Oleksandr Gvozdyk, Beterbiev avait pris le soin d’apporter une chanson spéciale pour la faire jouer durant sa marche. Résultat des courses ? Les organisateurs ne l’ont pas fait jouer.
« Je ne sais pas ce que je vais devoir faire pour mon combat contre Meng. J’ai espoir qu’on pourra enfin jouer ma chanson. »
Cette remarque ne passera pas inaperçue auprès du patron de Gestev, Martin Tremblay. Celui-ci mettra tout en place afin que Beterbiev passe un séjour mémorable à Québec.
Une chanson pour le champion unifié ? On peut déjà penser que c’est un dossier réglé.