Le Journal de Montreal

Freiné dans son élan

- DAVE LÉVESQUE

L’interrupti­on des activités de la Major League Soccer arrive à un drôle de moment pour Rudy Camacho.

D’un côté, ça lui a donné du temps pour soigner une blessure au genou subie au début du premier match de la Ligue des champions de l’Impact, en février dernier au Costa Rica.

De l’autre côté, elle vient freiner un bel élan sur lequel il se trouve depuis la seconde moitié de la saison 2019.

« Je commençais à reprendre le travail avec le préparateu­r physique et je pense que ça va. Je vais courir un peu tous les jours et je ne ressens plus rien », assure-t-il.

Au moins, si la saison reprend, son genou sera complèteme­nt guéri et il pourra à nouveau faire partie de la solution, ce qu’il souhaite ardemment.

FRUSTRATIO­N

Camacho, qui n’est pas l’homme le plus expressif en plus d’être calme de nature, admet qu’il bout un peu intérieure­ment en ce moment.

« Il y a un peu de frustratio­n parce que j’ai bien fini l’année dernière et je n’ai plus de problème de santé. J’ai retrouvé mes sensations et le staff compte sur moi. »

Il entendait profiter de sa troisième saison à Montréal, sur un contrat de quatre ans, pour finalement s’établir solidement en défense centrale.

Il faut dire que son style de jeu cadre bien avec une configurat­ion à trois arrières centraux comme celle employée par Thierry Henry en début de calendrier.

« Je comptais bien revenir et faire une grosse saison. »

SOLUTION NATURELLE

Camacho en a peu parlé, mais ses performanc­es ont été affectées par des problèmes de santé pendant sa première année et demie avec le Bleu-blanc-noir.

« J’avais une grosse poussée de psoriasis, une maladie qui affecte la peau. Je voulais m’en débarrasse­r entre autres parce que ce n’est pas très beau.

« J’ai essayé des traitement­s que j’ai décidé d’arrêter parce qu’ils sapaient complèteme­nt mon énergie. Je ne voulais pas en parler, pour que ça ne soit pas perçu comme une excuse. »

Il a depuis trouvé une solution plus simple et plus douce qui donne de bons résultats.

« J’ai décidé d’arrêter les traitement­s qui me sapaient l’énergie. Je prends un traitement naturel à base de plantes qui, pour l’instant, marche plutôt bien. »

Il a ainsi retrouvé ses jambes, et c’est important parce que lors de son arrivée, on le trouvait un peu lent pour soutenir le rythme très élevé qu’on retrouve dans la MLS.

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