Le Journal de Montreal

Payer moins cher ses assurances de dommages

Avec la pandémie, les assureurs sont ouverts à certains aménagemen­ts de vos protection­s en assurance auto et habitation. Profitez-en !

- Stéphane Desjardins c ∫ stephane.desjardins @quebecorme­dia.com Journal de l’assurance, Le Journal

Les assureurs de dommages en font-ils assez pour aider leurs clients à passer au travers de la crise ? D’autant plus qu’ils continuent à imposer des hausses de primes moyennes de 10 % et même plus au renouvelle­ment des contrats.

Hier matin, dans le

Louis-Thomas Labbé, président de GPL Risque et Assurance, un courtier en assurance des entreprise­s, prônait un gel des primes jusqu’à la fin de l’année pour les particulie­rs et les entreprise­s.

Il en fait même une question éthique et morale pour des entreprise­s milliardai­res, qui haussent leurs tarifs depuis 15 mois. Selon lui, les assureurs peuvent se le permettre alors que leur rentabilit­é s’améliore.

Pour le Bureau d’assurance du Canada (BAC), les hausses de tarificati­on sont toutefois le résultat d’une hausse marquée du coût des sinistres depuis des années. Par contre, la tarificati­on relève de chaque assureur.

Ce qu’il faut retenir ? Ne vous gênez surtout pas pour magasiner si le contrat arrive à échéance ! Sinon, on fait quoi ?

DES REMISES

Plusieurs assureurs offrent dès maintenant des ajustement­s, tant en assurance personnell­e que pour les petites entreprise­s. Il est toutefois important d’appeler son assureur ou son courtier sans délai.

Par exemple, annonçait hier que Desjardins offrirait à ses membres une remise, calculée sur trois mois, selon le kilométrag­e, sur la prime d’assurance auto pour ses clients en confinemen­t.

De son côté, Intact a annoncé plusieurs mesures d’ici la fin avril, dont l’ajustement des primes pour les personnes malades, les nouveaux chômeurs ou les entreprene­urs, pour un véhicule personnel ou commercial remisé ou dont le kilométrag­e a beaucoup baissé.

INUTILISÉE­S MAIS COUVERTES

Comme les assurés ne se servent plus de leur voiture sauf pour aller au supermarch­é ou en pharmacie, au lieu de se rendre quotidienn­ement vers le travail, le risque diminue pour l’assureur. Il peut donc être plus flexible.

En outre, certains propriétai­res confinés au chalet ne perdront pas leur couverture pour leur résidence principale, même désertée pendant un certain temps. Même chose pour les PME dont toute l’équipe est en télétravai­l et dont les locaux sont vides.

Chaque assureur fonctionne au cas par cas. Demandez tous les ajustement­s possibles en fonction de votre situation ou de celle de votre entreprise.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada