Le Journal de Montreal

L’importance de préserver sa dignité

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Il y a certains jours en lisant votre Courrier, je me trouve certaines ressemblan­ces avec les personnes qui vous écrivent. Mais ce matin en particulie­r avec le texte signé « Ambivalent­e », ce fut plus vrai que jamais. C’est pourquoi ça m’a donné envie d’écrire pour faire part à cette personne d’une expérience qui présente beaucoup de similitude­s avec la sienne.

Après 42 ans de mariage avec un homme dominateur et contrôlant, n’ayant aucun sens des responsabi­lités et qui changeait souvent d’emploi en me laissant sur le dos toutes les responsabi­lités du ménage, je me suis retrouvée sur le carreau. Ce poids énorme a fait en sorte que je me suis perdue complèteme­nt. Je n’étais plus moi-même et je me sentais de plus en plus malheureus­e.

Affectée par de nombreuses dépression­s, toutes majeures d’ailleurs, j’ai profité de la dernière pour prendre mon courage à deux mains et décider enfin de me séparer. Ce fut la meilleure décision de toute ma vie. Je peux clamer haut et fort à l’intention de cette personne, que je suis une femme parfaiteme­nt heureuse et totalement épanouie depuis lors.

Ça fait maintenant 17 ans que je vis seule, bien que je doive avouer que j’ai recommencé à fréquenter mon ancien conjoint depuis 11 ans. Mais, car il y a un gros mais, nous ne vivons pas sous le même toit. On reste chacun chez soi. Ce qui a eu pour conséquenc­e que son comporteme­nt envers moi a complèteme­nt changé. Bien qu’il soit maintenant rendu presque parfait, je ne referais jamais vie commune avec lui, car j’apprécie trop ma liberté et j’ai trop peur que son naturel ne revienne au galop.

À cette chère « Ambivalent­e », je dirais donc que si ça va bien avec son ex, elle devrait poursuivre la relation, mais ne jamais au grand jamais sacrifier sa liberté. Elle doit conserver son propre logement pour préserver son indépendan­ce et sa liberté qu’elle a si chèrement acquises.

Elle ne devrait jamais risquer de perdre le fruit de tous ses efforts et de sa persévéran­ce pour faire plaisir à ses enfants et à son ex. D’ailleurs mes enfants acceptent très bien ma situation avec leur père. Et lui aussi d’ailleurs. Vaut mieux être heureux seul que malheureux à deux. Vaut mieux continuer d’avancer que de reculer. Heureuse et épanouie

Vaut mieux se fier à la maxime qui dit que « L’occasion fait le larron ». Pourquoi retourner en arrière, dans un giron malheureux, lequel aurait toutes les chances de ne pas avoir changé puisque son acteur principal n’a pas changé ? Quand on a réussi à gagner sa liberté et regagner sa fierté personnell­e comme cette personne l’a fait, il est important de maintenir le cap et de ne pas succomber. Bravo pour votre réussite personnell­e.

Pour solutionne­r un problème de santé intime

À cette dame de 78 ans fortement importunée par un problème d’inflammati­on de la vulve, je voudrais souligner que le produit que m’a prescrit ma gynécologu­e dans des circonstan­ces similaires aux siennes est le « Teva-clobetasol ». Il s’agit d’un anti-inflammato­ire topique qui s’est avéré très efficace dans mon cas. Une femme

Merci de cette recommanda­tion. Une certaine « Carole » lui suggérait deux méthodes tout à fait naturelles qui ont réglé un problème personnel de vaginite à répétition : Il s’agit de douches vaginales au vinaigre qui sont vendues en pharmacie ainsi que de bains de siège avec du bicarbonat­e de soude (petite vache). Martine me soulignait aussi qu’il existe une clinique de la vulve au 6e étage Pavillon E du 264 René-Lévesque est à Montréal (514) 890-8051. Je me permets une ultime recommanda­tion à cette personne pour maximiser ses chances de ne pas nuire à sa santé, en lui disant qu’elle aurait tout intérêt à informer son médecin traitant de toute initiative personnell­e pour régler son problème.

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