Le Journal de Montreal

La maison qui roule

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

À l’instar de Nicolas Deslaurier­s, qui avait fait la route d’Anaheim jusqu’à Saint-Ignace-de-Loyola avec sa femme, ses trois enfants et ses deux chiens, Antoine Roussel a traversé le continent d’ouest en est, mais uniquement en sol canadien.

« Je suis parti de Vancouver en véhicule récréatif jusqu’au Saguenay. J’ai fait 5500 kilomètres lors de ce voyage. J’ai parcouru le pays avec ma femme, qui est enceinte d’un troisième enfant, et nos deux petits, Raphaëlle et Théodore. »

« J’avais vendu le projet à mes enfants. Nous leur avions dit que nous louions une maison qui roule. Au départ, ils étaient complèteme­nt excités. C’était fou raide comment ils étaient heureux. Mais à la fin du séjour, ils trouvaient la maison qui roule fatigante. Mon petit garçon n’arrêtait pas de dire que c’était vraiment long pour revenir à Montréal. C’était comique. »

SUR LE LAC LOUISE

De ce long voyage au Canada, Roussel a retenu un moment en particulie­r.

« Nous nous sommes arrêtés au lac Louise. Nous avons dormi près du lac dans notre VR. Le lendemain matin, nous en avons profité pour patiner sur le lac gelé. C’était le moment fort de notre séjour. C’était un paysage parfait même s’il y avait une petite neige. »

UN MESSAGE POUR POSPISIL

Si un jour Roussel se cherche un ambassadeu­r pour son érablière, il pourrait se tourner vers un autre sportif. Vasek Pospisil, 93e au monde au classement de l’ATP, s’est déjà fait surprendre à boire du sirop d’érable lors des pauses pendant un match de tennis.

« J’avais tweeté Vasek à propos de ça, a dit l’ailier des Canucks. Il m’avait répondu en me disant qu’il aimerait goûter à notre sirop d’érable. Je n’ai pas encore réussi à lui envoyer des cannes. Je le retracerai pour lui donner. J’aimerais lui donner une caisse de sirop avec du beurre d’érable aussi. Il est originaire de la Colombie-Britanniqu­e, alors on devrait trouver une façon de se rencontrer. »

« Maintenant je peux dire que je suis un acériculte­ur en plus d’un joueur de hockey. Mais malgré ça, je ne suis pas capable d’avoir assez de mon sirop pendant une saison à Vancouver. Je dois en acheter en Colombie-Britanniqu­e. Je n’ai jamais imité la technique de Pospisil en prenant du sirop pendant un match. Ça ne veut pas dire que je ne le ferai jamais. »

Et quand on lui parle de hockey, Roussel a bon espoir de rechausser ses patins d’ici quelques mois. Il se dit même persuadé qu’il y aura une reprise des activités afin de couronner une équipe championne de la Coupe Stanley.

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