Nero Bianco et Club C, nouvelles victimes de la pandémie
Dans son « scénario le plus pessimiste », la direction des enseignes Nero Bianco et Club C prévoit fermer huit boutiques au Québec, d’ici la fin de l’année, en raison de la COVID-19.
Ce nombre pourrait toutefois rapidement bondir à 23 si certains bailleurs ne réduisent pas la pression des loyers.
Lundi, le Groupe Nero Bianco, qui chapeaute les deux chaînes de chaussures, a ouvert neuf points de vente sur un total de 49.
En raison de la pause du Québec, la direction a déjà statué que trois boutiques ne rouvriront jamais. Il s’agissait principalement de sites dont les baux arrivaient à échéance.
« Nos ventes sur le web ont explosé, mais ce n’était pas assez pour compenser notre présence physique », répond au Journal le coprésident du Groupe Nero Bianco, Jean-François Transon. « Tous les détaillants ont sur leur tableau de bord différents scénarios et il n’y en a aucun de positif », dit-il, assurant que son entreprise ne fermera toutefois pas ses portes et que sa trésorerie est encore solide.
UNE CINQUANTAINE D’EMPLOIS
Afin d’équilibrer ses finances et d’absorber les pertes financières des dernières semaines, l’homme d’affaires affirme que son organisation devra fermer encore cinq magasins d’ici décembre prochain. Il s’agit de sites dont la santé financière était déjà fragile avant la pandémie.
M. Transon mentionne avoir aussi des difficultés avec un propriétaire de centre commercial au sujet de ses baux. Sans entente, le Groupe Nero Bianco répond qu’il pourrait être contraint de se mettre à l’abri de ses créanciers.
La fermeture officielle des huit boutiques du groupe, cette année, devrait se traduire par la perte d’une cinquantaine d’emplois au Québec.